La Nation Bénin...
Publié aux Éditions Vénus d’Ébène et lancé ce jeudi 11 décembre à Cotonou, « Droit des peuples à l’énergie, Devoir des nations» du Dr Faustin Dahito se positionne comme une œuvre incontournable dans le débat sur la souveraineté énergétique en Afrique.
Un livre qui bouscule, interpelle et propose un outil scientifique inédit au service de l’indépendance énergétique africaine. Préfacé par le ministre Gaston Dossouhoui et postfacé par l’honorable David Houinsa, l’ouvrage « Droit des peuples à l’énergie, Devoir des nations » du Dr Faustin Dahito propose une réflexion stratégique profonde et introduit «la pyramide des souverainetés», un outil d’évaluation inédit salué par chercheurs, décideurs et universitaires. Paru aux Éditions Vénus d’Ébène, ce livre de 281 pages s’impose comme une référence dans la réflexion autour de l’accès universel à l’énergie, considéré par l’auteur comme un droit humain fondamental et un levier majeur de souveraineté. Au lancement de l’œuvre, Dr Dahito a rappelé que l’énergie constitue le socle du développement des nations, un catalyseur transversal indispensable à l’agriculture moderne, à la sécurité alimentaire et à la prospérité socio-économique. Selon lui, sans énergie stable et souveraine, aucune nation ne peut prétendre à une véritable autonomie, qu’elle soit économique, technologique ou géopolitique. L’auteur met en lumière un paradoxe saisissant: l’Afrique de l’Ouest regorge de ressources énergétiques, pétrole, gaz, soleil, vent, mais plus de deux millions de citoyens vivent encore dans l’obscurité, privés d’accès à une énergie fiable. Pour Dr Dahito, cette contradiction ne doit plus être une fatalité mais un point de départ vers une transformation stratégique.
C’est dans cet esprit qu’il introduit la pyramide des souverainetés, un outil scientifique d’analyse, de classement et d’évaluation des souverainetés sectorielles et globales des pays. Il souhaite voir cette méthode devenir un standard international, permettant aux gouvernements de mieux mesurer et accélérer leur progression vers l’indépendance énergétique. Le ministre Gaston Dossouhoui, préfacier de l’ouvrage et parrain de la cérémonie, a salué la pertinence et la cohérence du livre avec la vision stratégique portée par le président Patrice Talon. Selon lui, les réformes engagées depuis plusieurs années reposent sur une conviction simple mais essentielle : aucune transformation économique durable n’est possible sans énergie stable, accessible et souveraine. Il souligne que l’on ne peut imaginer ni irrigation massive, ni chaîne de froid performante, ni industrie agricole compétitive sans un socle énergétique solide. Le ministre rappelle que la contradiction entre abondance de ressources naturelles et faible taux d’électrification est avant tout politique, institutionnelle et stratégique, et non technique. A ce titre, il considère la pyramide des souverainetés comme une avancée méthodologique majeure, apte à nourrir les réflexions nationales et continentales.
Le droit à l’énergie, un droit vital
Dans la postface, l’honorable Hounsa adopte un ton profondément humain, rappelant que le droit à l’énergie est un droit vital, corrélatif d’un devoir impérieux qui incombe aux nations. Il décrit sa lecture comme un « voyage intellectuel inédit » et se dit particulièrement frappé par la portée sociale et humaine de l’ouvrage. Il évoque ces millions de femmes qui passent des heures à chercher du bois pour cuisiner et ces enfants incapables d’étudier le soir faute d’électricité, dénonçant une violation manifeste d’un droit fondamental. S’inspirant de sa lecture de l’ouvrage, il indique que notre génération est peut-être la première à disposer à la fois des moyens technologiques et juridiques de garantir l’accès universel à l’énergie propre, et peut-être la dernière capable d’agir avant que les fractures énergétiques ne deviennent irréversibles.
Le regard du monde universitaire, porté notamment par Bienvenu Macaire Agbomahena, chef du département de Génie électrique à l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi, confirme la portée scientifique de l’ouvrage. Il qualifie le livre de « chef-d’œuvre » issu de plus de quarante ans d’expertise et salue la capacité de l’auteur à combiner le passé, le présent et l’avenir du secteur énergétique africain. Pour lui, cet ouvrage doit être diffusé largement, aussi bien auprès des décideurs que des industriels et académiciens. C’est dire que « Droit des peuples à l’énergie, Devoir des nations» apparaît comme une œuvre essentielle, à la fois rigoureuse, visionnaire et profondément engagée. Un appel clair : l’énergie n’est pas un privilège, mais un droit, et y répondre constitue un devoir inviolable pour les nations africaines.
Facilitation du transport aérien dans la sous-région