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Dissémination des expertises de réduction des risques: Renforcer l’accès aux soins des personnes usagères de drogues

Société
Faire évoluer les politiques nationales et régionales relatives aux personnes usagères de  drogues pour un meilleur respect des droits humains Faire évoluer les politiques nationales et régionales relatives aux personnes usagères de drogues pour un meilleur respect des droits humains

Présenter aux acteurs clés, le projet de renforcement des capacités des acteurs béninois et togolais en matière de réduction des risques (Rdr) liés à l’usage de drogues, les différents objectifs et les activités qui seront mises en œuvre sur le terrain, dans le cadre de la lutte contre le Vih et la Tuberculose au sein des populations usagères de drogues. Tel est l’objectif de l’atelier tenu, vendredi 8 novembre dernier à Cotonou. 

Par   Isidore GOZO, le 18 nov. 2024 à 10h34 Durée 4 min.
#Dissémination des expertises de réduction des risques

Le projet régional de réduction de risque (Rdr), mis en œuvre au Togo et au Bénin, vise à disséminer les bonnes pratiques issues de trois cycles de projets menés en Côte d'Ivoire, afin de renforcer l'accès aux soins des personnes usagères de drogues (Pud). Pour Rodrigue Agossou, président de l’Ong Bénin Orientation neutre santé (Bornes), il s'agit d'un projet qui développe entre autres une approche transversale de plaidoyer pour faire évoluer les politiques nationales et régionales relatives aux personnes usagères de drogues pour un meilleur respect des droits humains.

Financé par l’Initiative France pour une durée de trois ans, ce projet piloté par Médecins du monde (Mdm) en consortium avec l'Ancs et Coalition plus, est l'aboutissement d’un travail de plusieurs mois de discussions entre les autorités sanitaires togolaises et béninoises, les sociétés civiles des deux pays. Il illustre l'engagement des différents partenaires en matière de co-construction des réponses aux besoins de santé publique des populations les plus vulnérables. C'est aussi l'affirmation de la place de la réduction des risques dans le projet associatif qui en a fait l'un des combats politiques de Médecins du monde. Ce projet est aussi, selon Raphaëlle Sidibé, coordinatrice générale de Médecins du monde (Mdm), l'assurance d'obtenir collectivement des résultats à la hauteur des ambitions.

« Au sein d’Initiative, nous croyons fermement que la réduction des risques n’est pas seulement une approche de santé publique mais aussi un droit humain fondamental, un engagement pour la dignité des personnes et une opportunité pour des sociétés plus inclusives et solidaires. En effet, ce projet est un symbole de progrès continu dans la lutte contre non seulement le Vih et la tuberculose mais aussi contre la stigmatisation et la marginalisation des usagers de drogues », a indiqué Sylvie Gomez, chargée de mission Santé, Osc crises et conflits de l'Agence française de développement.

Le directeur national de la Santé publique représentant le ministre de la Santé du Bénin, ouvrant les travaux, a réitéré son espoir que le projet permettra d’atteindre l’objectif ultime de 2030 qui est de « ne plus avoir des infections de Vih »■