La Nation Bénin...
Les apprenants en fin de formation entre 2021 et 2022 des
ateliers et centres de formation professionnelle par apprentissage prennent
part depuis ce lundi 30 octobre à l’examen du Certificat de qualification au
métier (Cqm), session d’octobre 2023. Le lancement officiel de cet examen
national a eu lieu au Lycée technique d’amitié sino-béninoise d’Akassato.
C’est parti pour cinq jours de composition pour les
candidats au Certificat de qualification aux métiers (Cqm), session d’octobre
2023. Au total, 63 928 apprenants de 145 métiers répartis dans 107 centres sur
toute l’étendue du territoire national seront évalués sur deux volets à savoir
l’entretien sur les connaissances professionnelles et la pratique en situation
professionnelle. Ce lundi, au Lycée technique d’amitié sino-béninoise
d’Akassato, l’examen a été lancé par Modeste Kérékou, ministre des Petites et
moyennes entreprises et de la Promotion de l’emploi et Kouaro Yves Chabi,
ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation
professionnelle.
La présente session de l’examen du Certificat de
qualification au métier intervient dans un contexte de renaissance et de
révélation du secteur artisanal consécutif aux réformes structurelles initiées
par le gouvernement. Imorou Soufiyanou, président de la Chambre des métiers de
l’artisanat du Bénin précise que cet examen dans sa forme actuelle apporte une
grande plus-value à l’apprentissage et offre aux futurs maîtres artisans et
maîtresses artisanes, l’espace pour évaluer la formation reçue et avoir la confirmation
de la détention par eux, de connaissances théoriques et pratiques dans les
métiers qu’ils ont choisis.
Le lancement de cet examen est une satisfaction pour
l’ensemble du gouvernement qui est arrivé au terme d’une réforme salvatrice
dans le secteur de l’artisanat. Modeste Kérékou, ministre en charge des Petites
et moyennes entreprises et de la Promotion de l’emploi, explique que c’est en
raison des nombreux dysfonctionnements qui sévissaient depuis quelques années
et qui ont désorganisé l’examen que le chef de l’Etat avait donné des
instructions fermes aux fins de conduire une réforme visant à mettre sur pied,
un Certificat de qualification professionnel rénové afin de conférer aux
apprentis, à leurs familles et aux maîtres artisans, un diplôme de qualité.
« Les apprentis apprennent auprès des maîtres artisans mais le diplôme est
frappé du sceau de l’Etat. Tout diplôme frappé du sceau de l’Etat doit être
organisé avec rigueur », a-t-il souligné en confirmant que le Certificat de
qualification au métier rénové est un diplôme au même standard que tous les
examens nationaux officiellement organisés par l’Etat. Modeste Kérékou rassure
les candidats que toutes les dispositions sont prises pour que l’examen se
déroule dans de bonnes conditions et les invite à se concentrer sur les
différentes épreuves qui leur seront soumises.