La Nation Bénin...
Le Projet régional de dialogue et
d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les
pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Predip) s’achève avec de nombreuses
réalisations à son actif. Du 27 au 29 février à Cotonou, les parties prenantes
ont fait un bilan satisfaisant des cinq années d’exécution du projet.
Fin du Projet régional de dialogue et
d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les
pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Predip). Pendant cinq ans, le Predip a
permis de renforcer la contribution du pastoralisme et de la transhumance
transfrontalière à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, au développement
socioéconomique équitable et à l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
Du 27 au 29 février dernier, les parties
prenantes se sont retrouvées à Cotonou pour, entre autres, évaluer les
résultats obtenus, partager les principaux acquis et échanger sur les leçons
tirées de la mise en œuvre du projet et dégager les perspectives.
« A l’issue des différentes présentations, l’on
note un taux d’exécution physique de plus de 90 %, un taux de consommation
financière entre 95 et 98 %. Globalement, on a noté une bonne mise en œuvre du
projet avec un taux d’efficience de +1. Cela indique qu’il y a une satisfaction
des différents acteurs… », s’est réjoui Ahmat Hassan Moussa, coordonnateur
régional du Predip.
Au cours du panel de haut niveau organisé lors
de l’atelier, les panélistes ont salué les différents résultats obtenus. « Le
projet a, durant ses cinq ans de mise en œuvre, engrangé des réalisations
importantes par rapport à ses différentes composantes. Entre autres, il y a la
mise en place effective du Service régional d’information en matière de
pastoralisme qui permet d’informer les différents acteurs sur les questions de
pastoralisme », souligne, entre autres, le coordonnateur régional du projet. A l’en
croire, des comités nationaux de la transhumance ont bénéficié d’un
accompagnement et d’un appui, il a y eu l’installation de plateformes
d’innovation au niveau de certains pays, qui facilitent le dialogue
transfrontalier. De même, plusieurs infrastructures pastorales ont été
réalisées et des aménagements ont été faits notamment la construction des
marchés à bétail, des pistes pour bétail, des puits pour faciliter
l’abreuvement du bétail et des banques à aliments à bétail. En matière de santé
animale, plusieurs réunions ont été organisées pour harmoniser les campagnes de
vaccination avec des stratégies ayant permis d’adresser toutes les questions en
termes de besoins en santé animale.
Par rapport à l’objectif global assigné au
projet, souligne Ahmat Hassan Moussa, les acteurs conviennent ensemble que les
réalisations sont des acquis majeurs qui sont à valoriser. «Quand nous avons
capitalisé toutes ces réalisations, il y a de la documentation qui peut être
exploitée afin de les mettre à l’échelle, les exploiter pour de nouvelles
initiatives dans la sous-région…», explique-t-il, annonçant par ailleurs
l’avènement d’un nouveau projet.
Le Predip a été exécuté de 2018 à 2023 au
Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au
Nigéria et au Togo, pour un montant global de 25 millions d’euros financé par
l’Union européenne.