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Résilience face aux changements climatiques: Agir-Eau outille des cadres chargés de la gestion des eaux

Société
...atteinte des objectifs de la direction générale de l’Eau ...atteinte des objectifs de la direction générale de l’Eau

Cadres du ministère en charge de l’Eau et de l’Autorité du bassin du Mono (Abm) sont en formation du 16 au 20 octobre à Cotonou pour une meilleure gestion des ressources en eau en lien avec les changements climatiques. Celle-ci est organisée par le programme Agir-Eau de la Giz. 

Par   Josué F. MEHOUENOU, le 17 oct. 2023 à 01h17 Durée 4 min.
#changements climatiques #Agir-Eau #la gestion des eaux

La formation initiée par le programme d'Appui à la gestion intégrée des ressources en eau dans le contexte du changement climatique (Agir-Eau) à l’endroit des cadres techniques de la direction générale de l’Eau (Dg-Eau), des services déconcentrés du ministère en charge de l’Eau et de l’Autorité du bassin du Mono (Abm) se justifie par un besoin de renforcement de capacités sur les changements climatiques et leurs impacts en vue de scruter ensemble les opportunités de financement liées au climat. Il sera également question de les outiller pour une bonne atteinte des objectifs de la direction générale de l’Eau en tant que structure chargée de la coordination de la gestion intégrée des ressources en eau sur toute l’étendue du territoire béninois pour une meilleure prise en compte des nouvelles notions de gestion axée sur les résultats intégrant l’inclusion sociale. L’appropriation des notions de base sur le changement climatique, la maîtrise des liens entre les changements climatiques et les ressources en eau et la connaissance des opportunités de financement liées au climat et aux économies verte et bleue.

Tout un enjeu, à l’heure où le secteur eau, comme bien d’autres, subit de plein fouet les effets des changements climatiques avec toutes les conséquentes y afférentes. Partenaire de vieille date du Bénin, la République fédérale d’Allemagne se positionne comme un appui du secteur « Eau et assainissement », tant en milieu urbain que rural. Cette question est au cœur de la coopération bénino-allemande qui lui accorde une importance toute particulière. En effet, «l’Allemagne s’est positionnée comme un des leaders parmi les partenaires, pour accompagner le Bénin à atteindre sa grande ambition d’assurer l’accès universel à l’eau pour tous et la modernisation de la gestion des eaux usées ». Son intervention dans le domaine et surtout dans le contexte du changement climatique a donné lieu à de nombreux résultats notamment dans le cadre du programme Agir-Eau mis en œuvre dans les bassins de la Pendjari, de la Mékrou, du Mono et de l’Ouémé pour les aspects liés à la Gire et dans le grand Nokoué (Cotonou, Abomey-Calavi, Semé-Podji et Porto-Novo + Lokossa et Djougou) en ce qui concerne la gestion des eaux usées. Le projet a une durée de trois ans avec un budget de dix millions d’Euros soit environ 6,6 milliards de francs Cfa. 

 

De nouvelles notions pour des résultats probants

L’initiative d’une telle formation et le contenu proposé aux participants répondent bien aux enjeux de l’heure, dira le chargé de programme Agir-Eau, Rodrigue Dossou. Ce projet est en lien avec le Programme d’action du gouvernement 2 en son pilier 3 et ses axes stratégiques 6 et 7 qui proposent d’accroître durablement le bien-être social des populations et font référence à l’accès universel à l’eau pour tous et la modernisation de la gestion des eaux usées. Pour sa part, Arnauld Adjagodo, représentant le directeur exécutif de l’Abm, exprime l’attachement de l’institution au volet renforcement des capacités et apprécie l’opportunité de cette session, autant que la cible choisie comme des facteurs annonciateurs de résultats probants. Saïd Hounkponou, directeur général de l’Eau, se satisfait de la tenue d’une telle formation, pour aider le secteur à relever tous les challenges qui sont les siens. Les changements climatiques n’épargnent aucune activité et les ressources en eau sont très vulnérables », expose-t-il. Cette formation est d’onc d’une importance particulière, soutient-t-il, pour aider à des actions mieux planifiées au profit des populations. L’après-session, et c’est là son vœu, doit impacter les quatre bassins du pays (Volta, Niger, Ouémé, Mono) et permettre aux populations de moins subir les affres des changements climatiques liés aux eaux.