La Nation Bénin...
Depuis deux semaines, les prix de cession des médicaments essentiels ont sensiblement chuté dans les centres de santé publics de Parakou et de N’dali. C’est la conséquence de l’harmonisation et de la réduction des coûts des produits : paracétamol, quinine, amoxicilline, ibuprofène et autres mis à la disposition des usagers des hôpitaux, dispensaires, maternités des deux communes, pour les soulager des maux dont ils souffrent. «Il y avait un problème au niveau de l’application des tarifs définis par le ministère de la Santé...Les médicaments étaient parfois plus chers que dans les officines privées.
Ce qui amenait les clients de nos centres de santé à moins fréquenter les centres de santé publics voire prendre les ordonnances pour aller s’approvisionner dans les officines privées. De plus, le coût des médicaments était disparate d'une formation sanitaire à une autre », explique Rodrigue Kohoun, médecin-chef du centre de santé de Parakou. Après un travail de fond, la zone sanitaire est donc revenue sur les normes en la matière pour faire appliquer les prix standards indiqués au niveau national. « Cette révision des prix participe de l’offre de soins de qualité que nous tenons à assurer et surtout de l’accessibilité aux soins de toutes les couches de la population », ajoute le médecin. Un suivi régulier et mensuel auprès des centres de santé ainsi que des évaluations périodiques sont envisagés pour s’assurer de l’harmonisation des coûts de cession des médicaments, lesquels seront ajustés en fonction de l’évolution des prix pratiqués par la Centrale d’achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (CAME).
Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori