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2è journée des éliminatoires de la CAN Orange, Gabon 2017: Des doutes autour de la préparation des Ecureuils du Bénin

Sports
Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 20 août 2015 à 23h26

Le continent africain s’apprête à vivre la 2è journée des éliminatoires de la CAN Orange, Gabon 2017, les 4, 5 et 6 septembre prochains. A l’occasion, les Ecureuils du Bénin recevront à domicile les Aigles du Mali avec lesquels, ils occupent le groupe H aux côtés de la Guinée Equatoriale et du Soudan du Sud.

Les meilleurs résultats obtenus par les Ecureuils du Bénin, l’ont certainement été après des préparations caractérisées par une improvisation et un amateurisme criard. Contre l’équipe nationale de la Guinée Equatoriale, le Nzalang Nacional qui a bénéficié d’une préparation de quelques semaines en Espagne, nombreux étaient ceux qui ne vendaient pas chères leurs toisons, lors de la première journée des éliminatoires de la CAN Orange, Gabon 2017, le dimanche 13 juin dernier du côté de Bata. C’est à la grande surprise de tous, qu’Oumar Tchomogo et ses poulains ont ramené le point du match nul (1-1). Lors de la 2è journée de ces éliminatoires, dimanche 6 septembre prochain, réussiront-ils à rééditer une nouvelle fois cet exploit face aux Aigles du Mali?

En effet, dans les états-majors de la plupart des sélections nationales, l’heure est désormais à la préparation de cette journée avec déjà la liste des joueurs à convoquer. Au Bénin, ce n’est pas encore le cas.
Face à un adversaire aussi réputé comme les Aigles du Mali qui a toujours créé les pires difficultés au football béninois, ce flou qui entoure la gestion des Ecureuils et leur match du dimanche 6 septembre prochain, n’est pas de nature à rassurer. A cela, il faut ajouter la crise que traverse le football national depuis le retrait de l’agrément à la Fédération, le vendredi 27 mars dernier. Il s’agit d’une situation exceptionnelle dont la CAF et la FIFA ont accepté de s’accommoder. Ce qui permet au Bénin de ne pas être disqualifié et de jouer, en se passant de la Fédération.
Ainsi, le match programmé contre les poulains d’Alain Giresse ne fait l’objet d’aucun doute. Il se jouera bel et bien. D’ailleurs, ses officiels sont déjà connus. Seulement, est-ce que l’entraîneur national pourra avoir tout son effectif à disposition ? C’est à ce niveau que se pose le grand souci. Déjà contre la Guinée Equatoriale, tous les joueurs convoqués n’avaient pas répondu au rendez-vous. L’entraîneur avait dû composer avec ceux qu’il avait sous la main. Contre le Mali de Seydou Kéïta et autres classé 63è dans le dernier classement FIFA/Coca-Cola établi le 6 août dernier, ce sera un autre match avec un autre enjeu. Deuxième avec un point, il s’agira de ne pas laisser les Maliens, premier du groupe et qui enregistrent déjà trois points à leur compteur, prendre le large. Aussi, pour la circonstance, l’effectif des Ecureuils du Bénin devrait-il pouvoir afficher complet.
Aux dernières nouvelles, Oumar Tchomogo a commencé par les contacter. Il les mobilise sérieusement pour la cause. Déjà, certains parmi eux sont pressés de descendre. Ce qui ne serait pas le cas chez d’autres qui, continuent d’hésiter. Est-ce parce qu’ils ne viennent que de commencer les championnats avec leurs clubs? Ou, conscients que le seul interlocuteur valable pour leurs clubs en cas de qu’est-ce qu’il y a, reste la Fédération, ils attendent que la crise qui frappe le football béninois connaisse d’abord son dénouement. Au risque de compromettre leurs carrières, ils espèrent se faire accorder une autorisation par leurs clubs, à condition qu’ils reçoivent l’invitation adressée par la Fédération.
Actuellement Frédéric Gounon-gbé de Westerlo, Djima Koukou et David Djigla de Niort, Jordan Adéoti du Stade Malherbe de Caen, et Rudi Gestede d’Aston Villa respirent la grande forme au sein de leurs clubs en ce début de saison. Ils seront d’un grand apport pour la sélection nationale qui, malheureusement, se passera de son défenseur Emmanuel Imorou blessé et déclaré indisponible pour 3 semaines.