Les faits remontent au 22 février, lorsque Djomeni Fokam, accompagné de ses coéquipiers Ewane Enopa et Étienne Mukete, aurait été enlevé par des hommes de main du président et retenu contre son gré durant trois jours. L’alerte a été donnée par la mère du gardien, qui a dénoncé la situation sur les ondes d’Équinoxe Radio après s’être rendue aux bureaux de Nkwain sans pouvoir voir son fils. « Il était retenu comme un prisonnier et a reçu des coups de fouet », a-t-elle déclaré, une information relayée par plusieurs médias camerounais.
Face à ces accusations, le club a rapidement démenti les faits dans un communiqué publié le 24 février, diffusant une vidéo où Djomeni Fokam, entouré de ses coéquipiers, affirme qu’il n’a subi aucune contrainte.
Cependant, cette version a été mise à mal par un enregistrement divulgué par un proche du joueur, confirmant qu’il était retenu contre son gré et soumis à des pressions pour signer des aveux de corruption. Depuis, le jeune gardien a retrouvé sa famille à Douala.
L’affaire soulève des interrogations sur l’intégrité du championnat camerounais et pourrait entraîner des répercussions judiciaires. Une enquête pourrait être ouverte pour faire la lumière sur ces graves accusations. Mais, à ce jour, la Fédération camerounaise de football n’a pas encore pris position, tandis que l’opinion publique réclame des clarifications immédiates.