La Nation Bénin...
Le trio Etats-Unis-Canada-Mexique organisera la Coupe du Monde 2026. L’issue du vote lors du soixante-huitième congrès de la Fédération internationale de football associations (Fifa), ce mercredi 13 juin à Moscou, n’a pas été favorable au Maroc qui a totalisé 65 voix contre 134 voix pour le trio.
Le Maroc n’accueillera pas la Coupe du monde 2026. C’est ce qui ressort du vote émis par les représentants des pays participants à la soixante-huitième congrès de la Fifa. Avec 134 voix, le trio États-Unis-Canada-Mexique, infernal réuni sous la bannière “United 2026”, a obtenu l’adhésion de la majorité des représentants des fédérations affiliées à la Fifa.
Pour la première fois, 203 membres ont voté en toute transparence pour éviter les faits de corruption soulevés ces dernières années. Car, jusque-ici, l’attribution de cette compétition relevait de l’autorité du comité exécutif de l’instance, composé d’une vingtaine de personnes. Ainsi, quelques heures plus tard, la Fifa a dévoilé le résultat des votes. On remarque que la plupart des pays africains ont voté pour le Maroc sauf onze fédérations : le Bénin, le Botswana, le Cap-Vert, la Guinée, le Lesotho, le Liberia, la Namibie, le Mozambique, la Sierra Leone, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe.
En dehors du vote des autres fédérations africaines, le Maroc a obtenu le soutien du Brésil, de la Belgique, de la France, de l’Italie, des Pays-Bas, du Qatar et de la Palestine. Déçu de l’issue du vote, le président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, n’a pas hésité à dénoncer les pressions politiques au micro d’Arryadi : « On a fait ce qu’on pouvait. Apparemment, 45 pays en Afrique ont voté (en faveur du Maroc), je pense que c’est honorable. C’est ce que j’ai toujours dit, avoir 100 % actuellement c’est très difficile et puis, vu les fortes pressions politiques de certains chefs d’Etat en Afrique, ce n’était pas évident… », a-t-il déclaré. Le royaume chérifien vient ainsi d’échouer pour la cinquième fois, après 2010, 2006, 1998 et 1994.
Beaucoup d’éléments ont milité en faveur du trio. Non seulement les menaces du président Donald Trump auraient pesé mais aussi l’argument financier du trio américain promettant d’organiser le Mondial le plus prolifique de l’histoire avec dix-sept stades prêts, aurait compté.