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En attendant les ¼ finales de la CAN:Des matches nuls, des rencontres qui se valent

Sports
Par   Sabin LOUMEDJINON, le 29 janv. 2015 à 05h50

Les matches de poules de la 30è édition de la Coupe d’Afrique des Nations ont livré leurs verdicts. Des seize formations en lice au départ, il ne reste maintenant que huit pour poursuivre la compétition. Une qualification qui a été, au demeurant, très rude pour chacune de ces formations. Autant qu’elles sont, elles ont dû batailler fort pour y arriver. Vu leur niveau actuel et leurs prestations respectives, il est loisible d’entrevoir des rencontres de ¼ finales inédites. Suspense garanti pour des parties de football à sensations.

A mi-parcours de cette compétition de la CAN Guinée Equatoriale 2015, une remarque s’impose: les matches nuls qui sanctionnent la plupart des rencontres. 9 rencontres se sont soldées sur le score nul de 1 but partout et quelque fois par un score vierge. A des moments donnés, c’est l’équipe favorite qui encaisse d’abord avant de réagir, pour finalement égaliser. C’est le cas des rencontres entre la Guinée Equatoriale et le Congo, la Tunisie et le Cap-Vert, l’Afrique du Sud et le Sénégal, le Mali et le Cameroun…
Que comprendre alors par ces scores de parité qui ont sanctionné la plupart des rencontres? Est-ce le niveau de la compétition qui a baissé ou n’y a t-il plus simplement de petites formations ?
On est tenté de répondre par l’affirmative, si l’on se réfère aux éliminatoires ou déjà des formations comme celle du Cap-Vert se sont fait signaler en battant des pays comme la Tunisie et le Cameroun. Ce Cap-Vert a confirmé dans cette compétition en tenant en échec dans son groupe, la Zambie, la RD Congo et la Tunisie.
Que dire de la Guinée Equatoriale invitée surprise de la compétition, qui a tenu en échec le Congo, le Burkina Faso vice- champion d’Afrique, avant de battre le Gabon pour s’octroyer son ticket pour les ¼ finales?
Ces prestations des formations qualifiées de petites, sont la preuve qu’elles s’organisent autrement et travaillent pour rehausser leur niveau. C’est un peu comme pour dire qu’elles ont aussi soif de gloire. Les prestations appréciables des deux Congo ainsi que du Gabon confirment bien cette assertion.
Dans le même temps, certains pays qualifiés de «grands» dorment sur leurs lauriers. C’est le cas de la Côte d’Ivoire qui a déjà arpenté depuis quelques temps la piste descendante. Les Eléphants ivoiriens ne font plus peur. Ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes.
A cela s’ajoute le fait que certains joueurs professionnels lèvent le pied en équipe nationale histoire de préserver leurs salaires au niveau de leurs clubs en Europe contre les primes de matches reçues en équipe nationale.

Forte émulation…

A cette CAN dont le niveau technique est moyen, en tout cas à mi-parcours de la compétition, les plus «petits» ont tenu la dragée haute aux «grands», au point où aucun de ces grands n’a pu se qualifier directement après 2 rencontres. Il a fallu attendre l’ultime journée pour voir des équipes comme l’Algérie et le Ghana pourtant mondialistes, composter leurs tickets.
Aussi note t- on que les rencontres ne se sont pas soldées sur des scores lourds. La différence n’a été, pour la plupart du temps, que d’un écart d’un à deux buts. : Le Gabon qui a battu le Burkina-Faso 2-0, et l’Algérie qui est venue à bout de l’Afrique du Sud 3-1.
Guinée Equatoriale 2015 révèlera tous ses secrets lorsqu’on aura joué la finale le 8 février prochain.
Pour l’heure, la compétition continue avec son cortège de suspense.