La Nation Bénin...
Le collectif des travailleurs de la Fédération béninoise de football observe depuis jeudi 14 janvier, un mot d’ordre de grève de 96 heures reconductible de façon tacite. Contre le Comité de normalisation (Conor), ils portent un certain nombre de griefs. Au même moment, Me Rafiou Paraïso, président du comité, invite à reprendre service les agents qui, depuis sa prise de fonction le 11 novembre dernier jusqu’à ce jour, ne se sont jamais présentés à leur poste de travail, malgré sa lettre de rappel à l’ordre du 31 décembre.
Les agents de la FBF sont mécontents. Regroupés au sein d’un collectif, ils ont tenu à le manifester en déclenchant jeudi 14 janvier, une grève de 96 heures. Parmi les 18 signataires de leur motion, figure l’ancien secrétaire général de la fédération, Bruno Dossou, dont la FIFA a pourtant déjà entériné la décision de limogeage prise par le Conor.
Dans leur motion, les agents en grève évoquent le mépris avec lequel ils sont traités, les pressions psychologiques, et bien d’autres griefs. Ils réclament entre autres la démission immédiate du président Rafiou Paraïso et la fin sans délai de ce qu’ils appellent la confusion de rôle de secrétaire général de la FBF et de membre du comité qu’entretient, selon eux, illégalement Marius Dadjo. Ces agents exigent aussi le rétablissement sans délai du secrétaire administratif et du secrétaire général de la FBF dans leurs fonctions.
Dans un communiqué en date du jeudi 14 janvier, le président du Conor, Rafiou Paraïso, a toutefois invité les agents qui depuis le 11 novembre dernier, n’ont pas cru devoir se présenter à leurs postes de travail jusqu’à ce jour, malgré sa lettre leur faisant injonction de reprendre le lundi 4 janvier au plus grand tard. Il a une nouvelle fois invité les intéressés au nombre de 19, à reprendre impérativement service au risque d’être considérés comme des démissionnaires?