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Journée internationale des droits de l’enfant: Le sport comme socle de formation et d’éveil citoyen

Sports
Le sport au service des droits et de l’avenir de l’enfant Le sport au service des droits et de l’avenir de l’enfant

A l’initiative du Comité national olympique et sportif béninois (Cnos Ben), la quatrième édition de la Journée internationale des droits de l’enfant s’est tenue, samedi 27 décembre, à l’école primaire publique de Cadjèhoun. Placée sous le sceau de l’éducation et de l’épanouissement, cette célébration a mis la formation de la relève sportive au cœur de ses activités.

Par   Abdul Fataï SANNI, le 30 déc. 2025 à 13h44 Durée 3 min.
#Le sport au service des droits et de l’avenir de l’enfant

Placée sous le sceau de l’éducation et de l’épanouissement, la quatrième édition de la Journée internationale des droits de l’enfant s’est tenue, samedi 27 décembre, à l’école primaire publique de Cadjèhoun. Une célébration qui a mis la formation de la relève sportive au cœur de ses activités, en offrant aux enfants une immersion dans plusieurs disciplines et dans les valeurs fondatrices de l’olympisme. Athlétisme, badminton, gymnastique, karaté, lutte et éducation aux valeurs olympiques ont ainsi rythmé une journée conçue comme un espace d’apprentissage, de découverte et de transmission. A travers ces ateliers, le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos Ben) a rappelé que le sport demeure un puissant levier de développement personnel et social, en particulier chez l’enfant. Le secrétaire général du Cnos Ben, Fernando Hessou, a souligné la portée éducative de cette initiative qu’il souhaite inscrire dans la durée. Selon lui, la régularité de cette célébration contribue à installer, au sein des familles et de la communauté, une culture de respect et de valorisation des droits de l’enfant. L’introduction du karaté parmi les disciplines proposées n’est pas anodine. « Cet art martial enseigne la maîtrise de soi, la sagesse et la solidarité. Il aide l’enfant à se construire et à trouver sa place dans la société », a-t-il expliqué, insistant sur la capacité du sport à forger le caractère et à renforcer la confiance en soi. Dans une projection vers l’avenir, Fernando Hessou a également annoncé des innovations organisationnelles pour les prochaines éditions, avec la constitution de groupes d’enfants identifiés par des patronymes porteurs de valeurs, afin de développer dès le plus jeune âge le sentiment d’appartenance et l’éducation citoyenne.

Responsable de l’atelier karaté, Ruphin Dagbozounkoun, ceinture noire 4e Dan, a pour sa part rappelé le principe fondamental de l’égalité des droits de l’enfant, sans distinction d’origine sociale. Pour lui, le karaté dépasse le simple cadre physique et repose sur des valeurs essentielles telles que le respect, la loyauté et le rejet de la violence. « La force acquise doit toujours être encadrée par l’éthique », a-t-il affirmé, soulignant la responsabilité morale qui incombe à tout pratiquant d’arts martiaux.