La Nation Bénin...
A l’initiative du Comité national
olympique et sportif béninois (Cnos Ben), la quatrième édition de la Journée
internationale des droits de l’enfant s’est tenue, samedi 27 décembre, à
l’école primaire publique de Cadjèhoun. Placée sous le sceau de l’éducation et
de l’épanouissement, cette célébration a mis la formation de la relève sportive
au cœur de ses activités.
Placée sous le sceau de l’éducation et de
l’épanouissement, la quatrième édition de la Journée internationale des droits
de l’enfant s’est tenue, samedi 27 décembre, à l’école primaire publique de
Cadjèhoun. Une célébration qui a mis la formation de la relève sportive au cœur
de ses activités, en offrant aux enfants une immersion dans plusieurs
disciplines et dans les valeurs fondatrices de l’olympisme. Athlétisme,
badminton, gymnastique, karaté, lutte et éducation aux valeurs olympiques ont
ainsi rythmé une journée conçue comme un espace d’apprentissage, de découverte
et de transmission. A travers ces ateliers, le Comité national olympique et
sportif béninois (Cnos Ben) a rappelé que le sport demeure un puissant levier
de développement personnel et social, en particulier chez l’enfant. Le
secrétaire général du Cnos Ben, Fernando Hessou, a souligné la portée éducative
de cette initiative qu’il souhaite inscrire dans la durée. Selon lui, la
régularité de cette célébration contribue à installer, au sein des familles et
de la communauté, une culture de respect et de valorisation des droits de
l’enfant. L’introduction du karaté parmi les disciplines proposées n’est pas
anodine. « Cet art martial enseigne la maîtrise de soi, la sagesse et la
solidarité. Il aide l’enfant à se construire et à trouver sa place dans la
société », a-t-il expliqué, insistant sur la capacité du sport à forger le
caractère et à renforcer la confiance en soi. Dans une projection vers
l’avenir, Fernando Hessou a également annoncé des innovations
organisationnelles pour les prochaines éditions, avec la constitution de
groupes d’enfants identifiés par des patronymes porteurs de valeurs, afin de
développer dès le plus jeune âge le sentiment d’appartenance et l’éducation
citoyenne.
Responsable de l’atelier karaté, Ruphin
Dagbozounkoun, ceinture noire 4e Dan, a pour sa part rappelé le principe
fondamental de l’égalité des droits de l’enfant, sans distinction d’origine
sociale. Pour lui, le karaté dépasse le simple cadre physique et repose sur des
valeurs essentielles telles que le respect, la loyauté et le rejet de la
violence. « La force acquise doit toujours être encadrée par l’éthique »,
a-t-il affirmé, soulignant la responsabilité morale qui incombe à tout
pratiquant d’arts martiaux.
Le sport au service des droits et de l’avenir de l’enfant