La Nation Bénin...
La Tunisie disputera sa cinquième phase finale de Coupe du monde, la première en douze ans. Premier pays africain à remporter un match de Coupe du monde, la Tunisie s’est illustrée lors de ses grands débuts en 1978. Elle avait débuté de fort belle manière dans la compétition en battant le Mexique (3-1). Cependant, les Aigles de Carthage ont patienté vingt ans avant de se qualifier à nouveau. Les trois participations consécutives de 1998, 2002 et 2006 ont été quelque peu ternies par de faibles performances avec seulement un point pris à chaque édition. Sans leur star Youssef Msakni, les Aigles viseront d'abord une seconde victoire dans leur histoire en phase finale de Coupe du monde puis tenteront de s'extirper du groupe G composé de la Belgique, de l'Angleterre et de Panama.
Msakni, la star blessée mais…..
Youssef Msakni aurait dû jouer le rôle central mais écarté du mondial russe à cause d’une blessure aux ligaments du genou. Une plaie que le sélectionneur tunisien Nabil Maaloul aura du mal à panser. D’ailleurs, il estime que ce déficit est important qu'un éventuel forfait de Leo Messi en Argentine. La pression est désormais sur les épaules du vice-capitaine Wahbi Khazri, 27 ans, dont les performances seront essentielles pour le collectif tunisien. Joueur de de Rennes où il a marqué neuf buts en championnat qui ont permis au club breton de se qualifier pour la prochaine Ligue Europa, Khazri, polyvalent et créatif milieu offensif, Khazri évolue en meneur de jeu, sur un côté ou même à la pointe de l'attaque et offrira ainsi de nombreuses solutions à son sélectionneur. Aussi, les Aigles peuvent compter sur le jeune international, Saif-Eddine Khaoui, 23 ans, animateur de l'attaque tunisienne. Prêté à Troyes par Marseille cette saison et auteur de 5 buts en championnat, Khaoui peut jouer au cœur du milieu de terrain ou sur le côté droit pour mieux rentrer dans l'axe et faire parler sa patte gauche. Malgré leur profil comparable, Khaoui et Khazri devraient théoriquement bien s'entendre sur le terrain?
Les Lions de l’Atlas de plain-pied en Russie
Vingt ans de disette et voilà les Lions de l’Atlas qui vont de nouveau goûter aux joies de la Coupe du monde après quatre éditions en éclairs (1970, 1986, 1994 et 1998). Ils rugiront avec leur sélectionneur Hervé Renard, le Sorcier blanc, qui est devenu le premier entraîneur à remporter la Coupe d’Afrique des Nations avec deux pays (Zambie et Côte d'Ivoire). Ce dernier a pris les commandes du Maroc en 2016 et mené les Lions de l'Atlas à leur première Coupe du Monde depuis 1998. Le meilleur résultat du Maroc étant un huitième de finale en 1986, les Lions de l'Atlas qui ont réussi un incroyable parcours pour avoir terminé en tête de leur groupe de qualification à la Coupe du monde, en allant battre la Côte d'Ivoire lors de la dernière journée chez elle (0-2). Dans un groupe où se trouvaient également le Gabon et le Mali.
Placé dans le groupe B avec le champion d'Europe, le Portugal et l'une des meilleures formations au monde, l'Espagne, le Maroc n'aura pas vraiment la tâche aisée. Mais, Hervé Renard peut encore compter sur Munir - Dirar, Benatia (cap.), Saiss, Hakimi - Boussoufa, El Ahmadi, Belhanda - Ziyech, Boutaïb, Amrabat, qui tenteront d'abord de battre l'Iran pour s'éviter la dernière place puis embêter les deux favoris avant d’espérer le cap du premier tour?
Et la star Mehdi Benatia...
Mehdi Benatia sera l’une des attractions du jeu marocain à la prochaine coupe du monde. Il est l'un des meilleurs défenseurs dans les championnats européens. Son efficacité et sa rigueur lui ont permis d'évoluer dans plusieurs clubs sur le vieux continent. Passé par le centre de formation de l'OM, il s'est d'abord construit en Ligue 2 (Clermont, Tours) avant de prendre la direction de l'Italie où il a totalement éclos à l'Udinese. Transféré à la Roma, il passera ensuite au Bayern Munich avant de revenir dans le Calcio à la Juventus.