La Nation Bénin...
L'édition 2017 des Olympiades Bountou, en sa phase finale, aura lieu ce week-end au stade de l'Amitié Mathieu Kérékou de Cotonou. Occasion de redécouvrir, en sa version modernisée, cette discipline ludique et sportive bien de chez nous.
Il y a eu les phases départementales, sur l'ensemble du territoire national, qui ont permis de sélectionner les meilleurs athlètes et équipes. Cette étape franchie, les meilleurs athlètes et équipes au plan national se révèleront au cours de la phase finale, qui aura lieu samedi 26 et dimanche 27 août.
Selon la présidente de l'Association Bountou sport (ABS) qui promeut le Bountou moderne au Bénin, l'organisation des Olympiades Bountou chaque année vise à "sauvegarder cette discipline ludique traditionnelle passée au rang de sport à part entière". Une occasion également de mobiliser, soutient-elle, les adolescentes et jeunes filles autour d'une activité saine qui procure bien-être en supplément. D'autant plus que c'est une bonne opportunité, argumente Monique Dougbadji, pour les sensibiliser également sur des thématiques ayant trait à la santé de la reproduction grâce à l'ABMS, partenaire de ce volet sensible confié par conséquent à cette organisation experte en la matière. En somme, formater des esprits sains dans un corps sain, précise la présidente de l'Assoctaion Bountou sport.
Au stade de l'Amitié ce week-end, pas moins de 150 athlètes, venus de tous les départements feront valoir leur savoir-faire pour pouvoir être primés. Car, le Bountou fait appel, selon la présidente de l'ABS, Monique Dougbadji, à de la performance sportive mais aussi à de l'ingéniosité pour pouvoir l'emporter sur ses adversaires.
Parrainé par Monsieur Laourou Marcellin, l'édition 2017 qui bénéficie de l'appui financier du Fonds national pour le développement du sport, verra également, entre autres, la participation de Blanche Akouala, présidente du Comité africain du Nzango (bountou, en lingala), ainsi que de Julien Minavoa, président du Comité national olympique et sportif (CNOS-Bénin). Le ministère en charge du Sport n'étant pas du reste, notamment à travers le directeur du sport d'élite, Bonaventure Codjia.