La Nation Bénin...
Les membres du comité exécutif de la Confédération africaine des sports boules (Casb) sont réunis à Cotonou ce dimanche 13 août dans le cadre d’une réunion statutaire. Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour dont notamment l’organisation de la sixième édition du championnat qualificatif africain pour le mondial de 2018 qui se tient à Tunis du 6 au 10 septembre 2017.
La Confédération africaine des sports boules prépare activement la participation de ses membres aux prochaines compétitions, tant au niveau africain qu’international. C’est dans ce cadre que les membres du comité exécutif se sont réunis à Cotonou dimanche 13 août en vue de prendre des décisions relatives à l’organisation à la participation de ses membres à certaines compétitions. Quatre points sont inscrits à l’ordre du jour. Au cours de leurs travaux, les membres du comité exécutif vont faire le point sur le niveau d’organisation de la sixième édition du championnat qualificatif africain pour le mondial de 2018. Ledit championnat aura lieu en Tunisie du 6 au 10 septembre 2017. Ils vont également se pencher sur l’étude de l’installation des responsables des cinq nouvelles zones conformément au nouveau découpage géographique de l’Afrique adoptée par Union africaine (Ua), l’union des confédérations sportives africaines (Ucsa) et l’Association des comités nationaux olympiques. Cela conformément à l’Assemblée générale qui a eu lieu au Caire il y a quelques temps.
L’autre sujet non moins important, et le soutien de cette institution continentale à la République du Bénin qui est candidate pour l’organisation du championnat du monde de 2018 face au Canada. Les membres du comité vont également se prononcer sur le dossier relatif au contentieux qui oppose les frères boulistes de la Fédération burkinabè de pétanque. Une crise née il y a quelques mois, lors de l’élection du président de ladite fédération.
Ibrahima Idrissou, président de Casb attend beaucoup des travaux de cette réunion. Il déclare espérer que « de bonnes résolutions sortiront des travaux, pour permettre de réussir l’organisation du prochain championnat ». Par ailleurs, il se félicite de la bonne coopération qui existe aujourd’hui entre les différentes fédérations. « Je voudrais être un président fédérateur, et j’ai la faiblesse aujourd’hui de penser que j’y suis arrivé, en renforçant l’axe du Maghreb à celui de l’Afrique noir, ce qui n’était pas évident, il y a plus d’une vingtaine d’années par mes prédécesseurs», confie-t-il.
Bénin candidat
Selon Ibrahima Idrissou, le président Patrice Talon a assuré la confédération de sa disponibilité à faire de la candidature du Bénin à l’organisation du championnat mondial de 2018 une édition de grande réussite sportive et socioculturelle qui marquera l’histoire des sports boules tant en Afrique qu’à l’international. Il a invité les autres membres de la confédération à se mobiliser pour soutenir d’une seule voie la candidature du Bénin lors de l’Ag de la fédération international de pétanques et jeu provençal (Fipjp) qui aura lieu en Chine du 3 au 10 novembre 2017. «Nous devons en retour tous collectivement et individuellement œuvrer pour soutenir et défendre cette candidature africaine face à celle du Canada », affirme-t-il. Il a dors et déjà remercié le président tunisien et son Gouvernement pour avoir accepté d’abriter la sixième édition du Championnat qualificatif africain pour le mondial 2018 du 6 au 10 septembre 2017.
Les membres du comité sont déjà dans la logique d’un soutien sans faille au Bénin afin que le pays emporte l’organisation dudit championnat au détriment du Canada. « Nous serons tous unis derrière la candidature du Bénin pour que l’organisation du championnat revienne à l’Afrique », a déclaré Mohamed Lassâd Eddhif, chef de la délégation tunisienne. Camara Alpha Ousmane, présidant de la Fédération guinéenne de Boules et pétanque, prône la même unité des pays africains derrière la candidature béninoise. « C’est de notre devoir en tant qu’africain, dit-il, de soutenir le Bénin face au Canada, si le Bénin organise ce championnat, c’est une fierté pour tout le continent ». Il se réjouit de ce que le Gouvernement béninois fasse de cette question de candidature, une préoccupation majeure. « C’est un bon signe », conclut-il.
La Confédération africaine des sports boules regroupe trois disciplines sportives à savoir : la pétanque, la rafa et la lyonnaise. Les deux dernières n’étant pas encore bien développées en Afrique, Ibrahima Idrissou promet qu’elles feront désormais l’objet d’une attention particulière de la part de la confédération. Le directeur de cabinet du ministre en charge des sports a confirmé les engagements du Gouvernement béninois à accompagner les sports boules.