6e édition du Hackerlab: Relever les défis de la protection des actifs numériques

L’Agence des systèmes d’information et du numérique (Asin), à travers son pôle Sécurité numérique, organise depuis hier, mercredi 4 octobre, la sixième édition du Hackerlab à Cotonou.  Cette compétition destinée à relever les défis en matière de protection des actifs numériques du Bénin, regroupe une centaine de jeunes passionnés du hacking. Qualifiées pour la phase finale après la phase de présélection, les équipes seront soumises pendant 48 heures à des épreuves de tous genres. Au lancement de la compétition, Miguel Sossouhounto, représentant le directeur du pôle Sécurité numérique des systèmes d’information à l’Asin, a témoigné sa reconnaissance au ministère du Numérique et aux sponsors qui n'ont ménagé aucun effort pour la tenue de cette édition. « Votre intérêt accru pour la cybersécurité démontre votre responsabilité dans le domaine du numérique », a-t-il déclaré.  Il se félicite de la pérennisation de cette initiative qui apparait comme l'une des compétitions qui perdurent dans le paysage béninois de la tech depuis 2017. Après avoir fait l’historique du Hackerlab qui vise également à détecter les talents en cybersécurité, il a invité les participants à faire parler leur intellect, leur mental et leur tactique durant les 48 heures que vont durer ces challenges autour du thème : «Les gardiens des trésors royaux ». A l’en croire, ce thème reflète la volonté du gouvernement de protéger ses actifs numériques ainsi que sa souveraineté numérique, considérés comme des trésors.

La chasse aux bugs

L’édition 2023 du Hackerlab est placée sous le signe de la chasse aux bugs, selon Miguel Sossouhounto, fier des acquis de cette initiative qui, conformément à la Stratégie nationale de sécurité du numérique, a fait une place de choix à la détection de talents. «Le Hackerlab a identifié près de 700 jeunes talents, avec près de 50 certifications (Ceh, Chfl Oscp) octroyées pour renforcer les compétences de la jeunesse», renseigne-t-il.  Pour sa part, François Agoua, directeur du pôle Infrastructures numériques de l’Asin, a convié les finalistes à donner le meilleur d’eux-mêmes. « C'est cette initiative qui nous permet de nous appuyer sur les jeunes pour défendre nos infrastructures », a-t-il indiqué. Exprimant son admiration aux jeunes participants, il les encourage à relever les défis auxquels les infrastructures numériques font face.  « J'espère que cette compétition de 48 heures permettra de vous révéler », a-t-il conclu, après avoir appelé les entreprises à faire de plus en plus confiance à ces experts locaux en matière de cybersécurité?