La Nation Bénin...
Le
volet formation de l’Assurance pour le renforcement du capital humain se
poursuit. Au cours du Conseil des ministres de ce mercredi 9 octobre, la
sélection des centres chargés de la formation des artisans béninois au titre de
l’année 2024 a été actée. Au total, 2 676 artisans bénéficieront de ces
renforcements de capacités.
2 676
artisans seront formés dans le cadre de la poursuite du volet formation de
l’Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). Pour ce faire, il
s’impose de faire recours à des centres spécialisés dans les différents
secteurs d’activités ciblés. Le Conseil des ministres en sa séance du mercredi
9 octobre, a entériné la sélection des centres chargés de la formation des
artisans béninois au titre de cette année.
En
fait, une base de données de centres de formation de référence pouvant assurer
les formations recherchées était déjà constituée avec l’appui des
experts-métiers internationaux dans les secteurs des énergies renouvelables
photovoltaïques, du froid et de la climatisation, de la pâtisserie, de la
boulangerie. Il en est de même de la transformation agroalimentaire, de la
plomberie, de la mécanique automobile et de la transformation de lait de vache
en fromage.
Au-delà
de l’aspect Santé, l’Arch vise aussi à offrir aux acteurs du secteur informel
des formations opérationnelles ; et faciliter l’accès au crédit aux
acteurs économiquement faibles. A travers le volet Formation, ce projet vise le
renforcement des compétences professionnelles des acteurs, prioritairement des
artisans, puis, progressivement, de ceux des autres secteurs de l’informel.
Avec la sélection de centres préqualifiés pour former les artisans constituant la promotion 2024, le volet Arch-formation fait un nouveau pas dans son exécution. En effet, il y a un an presque jour pour jour, le gouvernement ordonnait la contractualisation pour la sélection de centres spécialisés pour la formation de 1 720 artisans. Ce qui a été fait. Cet envoi en formation donnait le top de la phase de généralisation du volet Arch-Formation.
Pour
en arriver à cette étape, le gouvernement a dû lever nombre de goulots
d’étranglement qui ne permettaient pas la réalisation de ses ambitions dans ce
domaine. Il avait été noté l’insuffisance de locaux et d’équipements dans les
centres de formation. De la même manière, l’Agence nationale de protection
sociale (Anps) a relevé le faible niveau de qualification des experts-métiers
et formateurs dans les métiers artisanaux ciblés pour le projet Arch-formation.
Conséquence logique de cette situation, l’effectif de bénéficiaires escomptés
n’avait pu être obtenu.
Au
vu de ce diagnostic, des équipes avaient été déployées dans les différentes
localités pour évaluer l’existant qui pouvait permettre la réalisation du
projet. Ce n’est qu’à la suite de ces missions que le réaménagement des
objectifs à atteindre a été fait pour assurer une réussite parfaite à ce volet
du projet.
Déjà
en 2021, l’Agence nationale de protection sociale, structure opérationnalisant
l’Arch, avait signé une convention de partenariat avec la société Pnhg qui
dispose d’une académie de haut niveau. Pour la phase expérimentale du volet
formation de l’Arch, des artisans exerçant dans les secteurs de l’électricité,
de la peinture, de la plomberie, de l’étanchéité et du carrelage, avaient reçu
un renforcement de leurs capacités professionnelles.
En
dehors des cinq métiers du bâtiment, d’autres corps de métiers ont été aussi
impactés. A terme, les professionnels formés pourront servir aussi bien sur des
chantiers privés que sur ceux ouverts par le gouvernement sur tout le
territoire national■