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Arch / Renforcement de capacités: 1 720 artisans en formation dans des centres spécialisés

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La généralisation du volet formation de l’Arch prend corps La généralisation du volet formation de l’Arch prend corps

Des contrats seront signés avec des centres spécialisés pour la formation des artisans dans le cadre de l’exécution du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). Le gouvernement a donné son accord, à cette fin, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 18 octobre.

Par   Joël C. TOKPONOU, le 18 oct. 2023 à 22h23 Durée 4 min.
#Arch / Renforcement de capacités #1 720 artisans en formation

Ils sont 1 720 artisans qui suivront des formations dans leurs domaines respectifs dans le cadre de la mise en œuvre du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). Pour la réalisation de cette ambition, le gouvernement, au cours du Conseil des ministres de ce mercredi 18 octobre, a donné son autorisation pour la signature de contrats avec des centres spécialisés sur tout le territoire national. C’est la phase de la généralisation du volet Arch-Formation qui est ainsi amorcée à travers cette décision très attendue des professionnels des métiers de l’artisanat. Pour en arriver à cette étape, le gouvernement a dû lever nombre de goulots d’étranglement qui ne permettaient pas la réalisation de ses ambitions dans ce domaine. En réalité, il avait été noté l’insuffisance de locaux et d’équipements des centres de formation. De la même manière, l’Agence nationale de protection sociale (Anps) a relevé le faible niveau de qualification des experts-métiers et formateurs dans les métiers artisanaux ciblés pour le projet Arch-formation. Conséquence logique de cette situation : l’effectif de bénéficiaires escomptés n’a pu être obtenu. Fort de ce diagnostic, des équipes avaient été déployées dans les différentes localités pour évaluer l’existant qui pourra permettre la réalisation du projet. Ce n’est qu’à la suite de ces missions que le réaménagement des objectifs à atteindre a été fait pour assurer une réussite parfaite de ce volet du projet. 

Formation pour tous

Pour le compte de la phase expérimentale du volet formation de l’Arch, des artisans exerçant dans les secteurs de l’électricité, de la peinture, de la plomberie, de l’étanchéité et du carrelage avaient reçu un renforcement de leurs capacités professionnelles. En 2021, l’Agence nationale de protection sociale(Anps), structure opérationnalisant l’Arch, avait signé une convention de partenariat avec la société Pnhg qui dispose d’une académie de haut niveau. A cette occasion, Venant Quenum, directeur général de l’Anps, annonçait déjà que le volet « formation » de l’Arch visait à renforcer dans l’ensemble le professionnalisme de 1 575 artisans du secteur informel dans différents domaines. Spécifiquement pour cette phase concernant Pnhg, par ailleurs société ayant en charge la construction des logements sociaux de Ouèdo, cinq métiers du bâtiment étaient pris en compte et les modules dispensés au profit de 176 artisans. En dehors de ces cinq métiers du bâtiment, d’autres corps de métiers seront aussi impactés. A terme, les professionnels formés pourront servir aussi bien sur des chantiers privés que sur ceux ouverts par le gouvernement sur tout le territoire national. D’une manière générale, l’objectif du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) est de proposer un mécanisme de pension retraite aux agriculteurs, commerçants, transporteurs, artisans et artistes du secteur informel, d’offrir aux acteurs du secteur informel des formations professionnelles, de faciliter l’accès au crédit aux acteurs économiquement faibles du secteur informel et d’améliorer l’accès aux services de santé pour tous. Le projet Arch offre un package de quatre services intégrés que sont l’assurance maladie, la formation professionnelle aux métiers, l’accès au crédit et l’assurance retraite. Le volet assurance maladie du projet Arch couvre gratuitement toutes les consultations générales, 22 affections et actes médicaux ainsi que les analyses biomédicales y afférentes. L’Etat s’est engagé, par la mise en œuvre de ce projet, à supporter totalement les frais liés à la prise en charge sanitaire des pathologies contenues dans le panier de soins. Toutes les 77 communes du Bénin sont concernées par ce projet dont le coût global est de 184 milliards F Cfa.