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Audience chez le Médiateur de la République: Plaidoyer de la fondation Malèhossou pour la paix

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Les deux personnalités lors de leur rencontre Les deux personnalités lors de leur rencontre

Reçue en audience par le Médiateur de la République, une délégation de la Fondation Malèhossou a délivré un message en faveur de la paix, de l’unité nationale et de la continuité républicaine. Par la voix de son vice-président, El Hadj Moutawakil Boukari, elle a lancé un appel à dépasser les divisions pour construire un Bénin fondé sur la paix, la fraternité, le dialogue et la transparence.

Par   Josué CODJIA (Stag.), le 22 juil. 2025 à 07h35 Durée 2 min.
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Placée sous le signe de l’unité nationale, la rencontre entre une délégation de la fondation Malèhossou et le médiateur de la République a permis d’aborder les tensions persistantes entre la question des différentes forces politiques du pays. À la sortie de l’audience, El Hadj Moutawakil Boukari, vice-président de la fondation, dans une déclaration empreinte de sagesse et de bon sens, a exhorté les Béninois, toutes tendances confondues, à privilégier le dialogue, le respect mutuel et surtout le pardon. « Le Bénin, c’est pour tous les Béninois », a-t-il déclaré, appelant à dépasser les clivages partisans. Selon lui, des termes comme mouvancier ou opposition ne devraient pas diviser, mais plutôt enrichir le débat démocratique dans un esprit de fraternité. La fondation Mahèhossou, a-t-il poursuivi, souhaite être un pont entre les citoyens et les institutions.

Pour El Hadj Moutawakil Boukari, l’enjeu est clair : apprendre à s’écouter, à partager ses expériences et à bâtir ensemble une nation toujours plus stable et prospère. « Celui qui viendra après l’actuel président dirigera toujours le même pays. Le nom du Bénin ne changera pas. Alors, pourquoi se déchirer ? », s’est-il interrogé. « Il faut soutenir le président en exercice jusqu’à la fin de son mandat, dans la critique constructive et dans le respect des institutions. Bousculer celui qui est au pouvoir, c’est accepter de se faire bousculer demain. Le futur président devra poursuivre les bonnes œuvres, notamment dans les infrastructures, et pourquoi pas, faire mieux », a poursuivi le vice-président.

Au cours de l’audience, les membres de la Fondation ont exprimé, avec le Médiateur, le vœu que Dieu éclaire les décideurs politiques et inspire un climat apaisé à l’approche des prochaines élections. Leur souhait est clair : voir une concurrence saine, fondée sur la transparence, l’amour de la patrie et le respect des valeurs républicaines. « Nous voulons que les élections deviennent une fête, et que la paix, l’amour et la fraternité soient les seuls mots d’ordre. Que Dieu bénisse le Bénin », a conclu El Hadj Moutawakil Boukari.