Aviation civile: Deux rencontres internationales démarrent ce jour

Tous les projecteurs sont braqués sur Cotonou à partir de ce lundi 6 novembre. Le pays accueille la 26e réunion du Groupe régional Afi de planification et de mise en œuvre (Apirg/26) et la 9e réunion du Groupe régional de sécurité de l'aviation pour la région Afi. Placées sous l’égide de l’Organisation de l’aviation civile internationale, ces assises accueilleront plus de 300 participants venus de toute l’Afrique et de l’Océan indien. Ils se pencheront sur des questions liées à la planification de la navigation aérienne, l’amélioration des procédures utilisées dans le secteur, les nouveautés à y introduire et les perspectives d’avenir en matière de navigation aérienne sans oublier les questions de sécurité. « L’Oaci a un plan pour l’Afrique qui concerne la sécurité de l’aviation civile. Il s’agira pour les participants d’évaluer ce plan dans toutes ses dimensions pour que l’avion demeure le moyen de transport le plus sûr. Nous savons tous que les questions de sécurité ne sont pas négociables », a souligné Karl Lègba, directeur général de l’Agence nationale de l'aviation civile.

Durant une semaine, le Bénin sera la capitale de l’aviation civile. Karl Lègba souligne qu’au-delà de cela, c’est l’occasion pour le pays de régler les problèmes qu’il rencontre dans ce secteur. « Nous profiterons pour gérer les besoins de coopération que nous avons au lieu de traverser tous les pays de l’Afrique », a-t-il fait savoir tout en précisant que l’aviation civile est l’un des secteurs les plus normés et que le Bénin ne fait rien sans normes ou sans indications claires.

Karl Lègba affirme que leur rôle est de faire en sorte que l’aviation civile du Bénin soit en lien avec les normes et pratiques recommandées de l’Organisation de l’aviation civile internationale. « Les normes sont les mêmes aussi bien au Bénin que dans n’importe quel pays du monde. Nous sommes soumis aux mêmes exigences. Un avion qui atterrit ici respecte les mêmes règles qu’un avion qui atterrit dans n’importe quel autre pays du monde et le pilote qui vient ici est obligé de respecter ces normes », a-t-il déclaré.