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Construction de l’autoroute Abidjan – Lagos: Les experts évaluent les progrès techniques du projet

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Cette vingtième réunion des experts offre l’occasion de se pencher sur les  mises à jour opérées sur les composantes du projet Cette vingtième réunion des experts offre l’occasion de se pencher sur les mises à jour opérées sur les composantes du projet

Une réunion du Comité des experts du Projet de développement de l’autoroute du Corridor Abidjan-Lagos s'est ouverte, ce mercredi 13 décembre à Cotonou. En préparation de la vingtième réunion du Comité ministériel de pilotage du projet, elle permettra d'évaluer les progrès et formuler  des recommandations pour le démarrage imminent des travaux.

Par   Claude Urbain PLAGBETO, le 14 déc. 2023 à 00h56 Durée 4 min.
#Construction de l’autoroute Abidjan – Lagos #Les experts évaluent les progrès techniques du projet

Le Comité ministériel de pilotage du Projet de développement de l’Autoroute du corridor Abidjan– Lagos se réunira vendredi 15 décembre à Cotonou. En prélude à cette rencontre, les experts des Etats concernés à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Togo sont en conclave, les 13 et 14 décembre, pour examiner les progrès techniques du projet, ainsi que la mise en œuvre des décisions de la dix-neuvième réunion du Comité tenue en juin dernier. Les recommandations permettront de surmonter les difficultés pour passer à la phase de construction.

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est engagée à accélérer la finalisation des études préparatoires pour le démarrage effectif des travaux de construction de l’autoroute longue de 1028 km dès 2025, assure Chris Appiah, directeur par intérim des Transports à la Commission de la Cedeao. Cette vingtième réunion des experts offre l’occasion de se pencher sur les mises à jour opérées sur les composantes du projet, à travers les études de faisabilité, de conception technique détaillée et de stratégie de financement du projet.

Au nom du ministre béninois du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable, le directeur des Transports terrestres et aériens, Jacques O. H. S. Ayadji, insiste sur l’intégration du corridor dans les plans de développement des infrastructures des Etats. Au Bénin, précise-t-il, le projet phare dont le corridor doit tenir compte est le Projet de construction du contournement Nord-Est de Cotonou qui part d’Abomey-Calavi à Sèmè-Podji (37 km). Il prie les experts de faciliter la tâche aux ministres, en leur soumettant un document facile d’exploitation, de compréhension et d’adoption.

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Les échanges porteront, entre autres, sur les rapports de cadrage révisés des initiatives de développement spatial avec une attention particulière portée aux projets d’investissement identifiés, les conseils en structuration et transaction de partenariat public-privé, l’audit de la sécurité routière, l’audit financier et l’opérationnalisation de l’Autorité de gestion du Corridor Abidjan-Lagos (Alcoma), informe Terna Ibi, directeur de la Planification et du Développement des Autoroutes au ministère fédéral des Travaux publics et de l’Habitat du Nigeria, président du Comité des experts. Un point sera aussi fait sur les initiatives de facilitation du commerce, de la douane et du transit de la Cedeao et le soutien des partenaires au projet. Il s’agit notamment du Secrétariat de la Zlecaf, de l’Union européenne, d’Enabel, de l’Agence française de développement, de la Banque européenne d’investissement, d’Expertise France, de l’Organisation du corridor Abidjan-Lagos (Ocal), énumère Chris Appiah.

Une table ronde des bailleurs de fonds et des principales institutions financières de développement régionales et internationales s’est tenue en septembre à Abidjan en Côte d’Ivoire. La Commission de la Cedeao était instruite à collaborer avec la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) et la Banque africaine de développement (Bad), ainsi que d’autres partenaires au développement et le secteur privé, pour engager des efforts soutenus de mobilisation de ressources pour le financement des investissements en vue de la construction de l’autoroute.

Le coût initial du projet est estimé à 15,59 milliards de dollars Us, soit environ 9 500 milliards F Cfa. La réalisation de l’ouvrage transnational de transport permettra de faciliter la circulation des personnes et des marchandises et d’accélérer le commerce et les transports régionaux et internationaux. Cela permettra de stimuler l’investissement, le développement durable et la réduction de la pauvreté dans la région.