La Nation Bénin...

Dialogue gouvernement-syndicats: Le cours normal des négociations

Actualités
La ministre de la Fonction publique et le ministre d'Etat en charge  du Développement lors des travaux La ministre de la Fonction publique et le ministre d'Etat en charge du Développement lors des travaux

Le gouvernement et les centrales syndicales se sont retrouvés une fois encore, vendredi 2 août à Cotonou, pour poursuivre les travaux de la première session ordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives, qui s’est ouverte le 24 mai dernier. 

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 05 août 2024 à 01h17 Durée 3 min.
#Dialogue gouvernement-syndicats
Les négociations se poursuivent entre le gouvernement et les centrales syndicales. Les deux parties ont repris les échanges suivant les recommandations de la première séance de cette session ordinaire au titre de l’année 2024. A l’occasion, parole a été donnée à Edgard Dahoui, secrétaire permanent de la Commission nationale de concertation pour faire le point des travaux de la commission. Il expose qu’il y avait 39 doléances inscrites en commission en ce qui concerne le secteur public et un seul point concernant le secteur privé. Les membres ont estimé qu’il faille soumettre six points à cette session 2024 et faire une étude approfondie du point concernant le secteur privé. Entre autres points, le rétablissement du système de gouvernance démocratique des universités nationales du Bénin, la validation de la prime annuelle de publication des enseignants du supérieur, l’intégration en A3 des enseignants de la maternelle et du primaire ayant totalisé 25 ans de service, la revalorisation de l’indemnité de logement, le point sur l’impôt sur le traitement de salaire concernant le secteur privé. « En l’état actuel, rien ne peut être modifié puisque la loi de finances 2024 est en cours. Ce n’est que la loi de finances 2025 qui pourra en tenir compte si les études approfondies concluaient à ce qu’il faille aller dans ce sens», justifie-t-il. Après lecture du rapport de la commission par le secrétaire permanent, les deux parties ont décidé d’évoluer suivant l’ordre du jour de cette première session ordinaire à savoir, échanges sur la cherté de la vie, présentation du projet Arch, examen des doléances sectorielles et les questions diverses. Le premier point ayant été débattu lors de la première séance, les discussions de cette deuxième séance se sont appesanties sur la présentation du projet d’Assurance maladie pour le renforcement du capital humain (Arch). 

Ce projet a un intérêt capital pour certaines couches de la population dont les artisans, les artistes, les commerçants et autres pour leur permettre d’avoir accès aux services de santé et de disposer désormais d’une pension de retraite. Les partenaires sociaux ont donc été entretenus sur la question afin de cerner l’intérêt du projet pour les populations et pour efficacement jouer leur rôle auprès de celles-ci. Il a été retenu concernant le point sur l’examen des doléances sectorielles suivant les travaux de la commission technique, que les deux parties aillent se concerter en leur sein afin de revenir à la prochaine séance qui se tiendra probablement en septembre avec des propositions concrètes. Les travailleurs promettent de rendre compte à leurs bases pour la conduite à tenir. Il faut rappeler que le gouvernement avait pris déjà plusieurs mesures pour la satisfaction des doléances des travailleurs. Ce qui a permis le reversement de huit mille trois cent cinquante-trois enseignants Agents contractuels de droit public de l’État (Acdpe) admis à l’évaluation diagnostique, en fonctionnaires de l’État ; la correction de la disparité salariale au profit de quatre mille huit cent cinq Agents contractuels de droit public de l’État (Acdpe) de la branche paramédicale ; la finalisation des travaux de reversement des agents occasionnels en Ace par le reversement de cinq cent soixante-treize agents occasionnels restés au service de l’État sans contrat avant 2016 ; la régularisation de la  situation administrative de quarante et un agents de santé intervenant à l'Institut national médico-sanitaire (Inmes) et à l’Institut de formation en soins infirmiers et obstétricaux (Ifsio) ; la régularisation de la situation administrative de trente et un agents de l’État titulaires du doctorat intervenant dans les universités publiques du Bénin ; l'autorisation de l'application au profit des agents des collectivités territoriales décentralisées, des mesures relatives à la revalorisation de 3 % de l’indice de traitement à compter du 1er décembre 2022 et l’institution de sursalaire pour compter du 1er janvier 2023■