La Nation Bénin...
Le Mouvement des femmes de paix en Afrique (Mfpa), a réuni dans le cadre d’un sommet international à Cotonou, vendredi 7 novembre dernier, plusieurs femmes leaders, universitaires, actrices politiques et de la société civile. Occasion d’un brassage inspirant autour du thème : « Rôle et contribution de la femme africaine à la sauvegarde de la paix en période électorale dans les pays africains et en particulier au Bénin ».
Dans un contexte continental marqué par des tensions politiques, des défis démocratiques et des enjeux liés au développement durable, les femmes africaines veulent désormais occuper la place qui leur revient dans la consolidation de la paix et la gouvernance électorale. C’est tout le sens de l’initiative portée par le Mouvement des femmes de paix en Afrique (Mfpa).
« La paix a un visage de femme. Et une femme de paix, c’est celle qui laisse des empreintes d’espérance là où d’autres ont semé la douleur », a indiqué Dr Marielle Patricia Vanoni Guerra, présidente mondiale du Mouvement des femmes en Afrique, à l’ouverture du sommet de Cotonou. « Rôle et contribution de la femme africaine à la sauvegarde de la paix en période électorale dans les pays africains et en particulier au Bénin ». Tel est le thème qui a nourri les réflexions lors du sommet international de Cotonou qui a mobilisé plusieurs femmes leaders, universitaires, actrices politiques et de la société civile. Selon Dr Augustine Ahonon Houekin, présidente Afrique du Mfpa: « Une Afrique en paix commence par une femme en action ». Elle en appelle donc à la responsabilité des femmes dans la construction d’une Afrique plus stable et résiliente. « Nos sociétés ne pourront connaître la stabilité que si les femmes s’impliquent pleinement dans la prévention des crises, la gestion des conflits et la consolidation de la démocratie».
Le sommet de Cotonou a mis en lumière le rôle central des femmes dans la gestion électorale et la médiation sociale. Les participantes ont échangé sur la nécessité d’intégrer davantage les femmes dans les mécanismes de prévention et de résolution pacifique des différends politiques. « La femme africaine a toujours su faire entendre sa voix. Elle demeure gardienne du lien social. En période électorale, moment de tension, le rôle de la femme devient plus déterminant. La paix durable ne peut se bâtir sans les femmes», a déclaré Dr Augustine Ahonon Houekin. A en croire Marie Elyse Gbèdo, avocate et femme politique, les périodes électorales sont de plus en plus des moments cruciaux pour les Etats africains. « En ces moments, la paix n’est pas un choix mais une responsabilité collective. Que cette rencontre soit le point de départ de nouvelles initiatives en faveur de la paix », a-t-elle plaidé.
Les femmes africaines veulent désormais occuper la place qui leur revient dans la consolidation de la paix et la gouvernance électorale