La Nation Bénin...
La ministre de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan a défendu un montant de 81,5
milliards F Cfa environ au titre des prévisions budgétaires de son département
ministériel pour 2024. Elle a fait l’exercice devant la commission budgétaire
du Parlement, ce lundi 27 novembre.
Eléonore Yayi Ladékan, ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a partagé, ce lundi,
avec les députés membres de la commission budgétaire du Parlement, ses
ambitions pour l’année 2024. Lesquelles ambitions sont portées par un montant
de 81 476 997 498 F Cfa au titre des prévisions budgétaires pour l’année 2024
contre 85 619 889 000 F Cfa pour l'année 2023. Ce qui traduit une réduction de
4,84 %. « Pour l'année 2024, nous maintenons notre rigueur dans la poursuite
des réformes parce que celles-ci se sont avérées salutaires. Nous avons déjà
des résultats très positifs que les députés ont appréciés », a souligné la
ministre. La qualité de la formation dans les universités, à en croire Eléonore
Yayi Ladékan, est une question prioritaire pour le gouvernement de la Rupture.
Son ministère compte maintenir cette priorité en agissant sur les ordres de
formation qu'il faut déjà harmoniser pour faire en sorte qu'ils soient
dynamiques.
« Les diplômés qui sortent doivent avoir le
sourire quant à leur insertion professionnelle. Il s'agit là d'un élément
déterminant pour la qualité de l'enseignement», insiste l’autorité
ministérielle. Idem, selon elle, pour la qualité des acteurs afin que n'entre
pas dans ce milieu qui veut et comme il veut. « Nous avons présenté nos quatre
programmes qui ont été fouettés pour traduire une ambition supérieure. Le
programme de la recherche a été vraiment musclé », apprécie la ministre.
Eléonore Yayi Ladékan confie que son ambition est de mettre en place une agence
béninoise de la recherche et de l'innovation qui va fédérer les petites
structures qui existaient pour aller à de grands résultats. Par rapport à cela,
le ministère a fait appel à toutes sortes de compétences aussi bien nationales
qu'internationales.
« Nous faisons tout cela pour les étudiants qui
sont au cœur de nos ambitions. Si nous voulons que la qualité de l'enseignement
soit au rendez-vous et si nous voulons que l'environnement de travail soit
également bon, nous devons voir ce qui va directement aux étudiants », a
indiqué l’autorité ministérielle. Elle annonce avoir déjà tourné la page des
longues attentes en ce qui concerne les allocations. Il s’agira de poursuivre dans la même
dynamique pour que les étudiants puissent avoir leurs allocations à temps. «
Nous avons abordé la question du transport des étudiants, la question de leur
hébergement…», a confié Eléonore Yayi Ladékan selon qui, les députés ont été
satisfaits de sa présentation et ont espéré voir le budget du ministère avec un
montant un peu plus important.