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Examen de Baccalauréat, session de juin 2024 Mono: Un seul candidat F1, le plus gros effectif en D

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Bienvenu Milohin, préfet du Mono, et sa suite lançant les épreuves dans une salle Bienvenu Milohin, préfet du Mono, et sa suite lançant les épreuves dans une salle

Le Ceg 1 de Lokossa, centre où compose le tiers des candidats inscrits dans le Mono a été choisi, ce lundi 17 juin, pour le lancement de l’examen du Baccalauréat session unique de juin 2024 au niveau départemental. Y sont classés 1 031 candidats sur les 3 451 enregistrés dans les six communes du département du Mono. 

Par   Désiré C. VIGAN A/R Mono-Couffo, le 18 juin 2024 à 08h35 Durée 3 min.
#Baccalauréat 2024

Avant de donner, à 8h précises, le top de la composition du français, la toute première épreuve de l'examen étalé sur trois jours pour la phase écrite, le préfet Bienvenu Milohin a effectué le tour des salles d’examen. Il était à la tête d’une forte délégation constituée, entre autres, des membres de la Conférence administrative départementale dont Carlos Emery Atoun, directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle. « Nous avons trouvé les enfants prêts, dégourdis et à l’aise.

Nous les avons encore motivés à se mettre dans les conditions idéales : à ne pas s’affoler, à rester concentrés afin de rendre efficacement ce qu’ils ont eu à apprendre », a confié le préfet. Après cette étape, la délégation s’est rendue au secrétariat du centre de composition où, en présence des représentants du Conseil national de l’éducation, le préfet a pu constater que l’organisation de l’examen n’est entachée d’aucun incident. A ce niveau, il a tenu à féliciter toutes les structures qui ont œuvré pour cette belle organisation à bonne date du Baccalauréat 2024 au Bénin. Au profit de sa juridiction administrative qui se veut un pôle d’excellence en matière de l’éducation, Bienvenu Milohin n’a pas manqué d’exhorter superviseurs et surveillants à s’acquitter, à leur tour, de leurs missions avec professionnalisme et responsabilité. Sur cet aspect, Dr Arouna Yessoufou rassure que son équipe de supervision veille au grain pour ce qui concerne le Ceg 1 Lokossa.

Huit centres de composition sont ouverts dans le Mono à raison d’un centre par commune sauf à Comé et à Lokossa qui ont respectivement deux centres de composition, selon le directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle. « On a veillé cette année à ce que les candidats ne soient pas trop loin de leurs domiciles », explique Carlos Emery Atoun, le Ddestf, qui poursuit que la série qui compte le plus gros effectif est la D, soit 1 344 candidats contre 146 en C, 21 en F2 et 1 seul garçon inscrit en F1. Des éléments qui renseignent sur le manque d’engouement des enfants pour les séries scientifiques dans le département du Mono.

 Couffo : Pas de centre d’examen à Lalo

 A l’instar des autres départements du Bénin, le Couffo, découpé en six communes, abrite les épreuves écrites de l’examen du Baccalauréat. Lancée hier, lundi 17 juin au Ceg 1 Djakotomey par le préfet Christophe Mègbédji et sa délégation, la composition concerne 1 329 garçons et 745 filles, soit 2 074 candidats répartis dans cinq centres à raison d’un centre par commune. Lalo est la seule commune du département qui est à nouveau privée de centre de composition. Ceci, à cause des faibles effectifs enregistrés cette année encore dans les classes de Terminale dans cette commune qui ne dispose que de deux collèges d’enseignement général (Ceg). Les rares candidats de la commune sont obligés d’aller composer à Toviklin, commune limitrophe. Chose curieuse, en dépit de la combinaison des candidats des deux communes, Lalo et Toviklin, leurs effectifs n’ont pas dépassé huit salles de composition. Un état de choses qui remet sur le tapis non seulement la problématique de la scolarisation des enfants mais surtout leur maintien à l’école au niveau du Couffo.

Précisons que le candidat le plus âgé a 44 ans et le plus jeune a 16 ans. Le préfet ainsi que le directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle souhaitent qu’il y ait le plus grand nombre de meilleures mentions. Lesquelles mentions, espèrent-ils, permettront aux enfants de bénéficier des bourses mises en place par le gouvernement dans sa réforme visant à faciliter l’accès à l’enseignement supérieur.

Désiré C. VIGANA/R Mono-Couffo