La Nation Bénin...

Fête du travail à l’Onip: Des engagements pour un cadre de travail motivant

Actualités
Employeur et travailleurs célèbrent le 1er mai avec l’engagement de relever leurs défis respectifs Employeur et travailleurs célèbrent le 1er mai avec l’engagement de relever leurs défis respectifs

Réunis au sein de leur syndicat (Syntra-Onip), les travailleurs de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) ont célébré ce mercredi 1er mai, la fête internationale du Travail. Outre le cahier de doléances transmis à la direction générale, les travailleurs ont été sensibilisés à l’impact des blessures émotionnelles sur le rendement. Ils ont, par la même occasion, été formés sur le développement du leadership et la gestion de la sécurité dans l’environnement professionnel. 

Par   Isidore GOZO, le 02 mai 2024 à 02h34 Durée 3 min.
#fête internationale du travail #onip

Les travailleurs de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) ne sont pas restés en marge de la célébration de la fête internationale du Travail. Plusieurs d’activités ont été organisées par le syndicat pour marquer l’évènement. Au-delà des réjouissances, cette journée a été l’occasion pour la secrétaire générale du Syntra-Onip de présenter les doléances des travailleurs à la direction générale. Dans un premier temps, Maryse Assogbadjo a tenu à exprimer sa reconnaissance à l’administration en général, et au directeur général en particulier, pour tout ce qui a pu être fait afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des agents. Malgré ces efforts, souligne-t-elle, beaucoup de choses restent à faire et à parfaire car dans tous les services, des besoins subsistent encore et attendent d’être satisfaits pour plus de performance et d’efficacité. La secrétaire générale du Syntra-Onip a évoqué les attentes des différents services en commençant par le parc-auto, le service commercial, l’administration, le service du journal, la section photo, le syndicat pour enfin échouer à l’imprimerie.

Pour sa part, le directeur général a réaffirmé sa ferme volonté de poursuivre les efforts dans la perspective de satisfaire les revendications soulevées. Bertin Sowakoudé souligne tout de même que de nombreuses doléances exprimées font partie de la gestion du quotidien et certaines préoccupations auraient pu faire l’objet d’un bon pour leur prise en compte. Pour ce qui concerne le recrutement de collaborateurs dans les différents services, le directeur général indique que le processus est en cours notamment au niveau de la rédaction pour renforcer l’équipe des journalistes. Il ajoute que les autres services seront progressivement renforcés, selon les besoins. « A part les primes qui nécessitent que nous nous rapprochions du Conseil d’administration pour avoir leur aval, il n’y a rien qui puisse véritablement nous dépasser par rapport à vos revendications. Mais tout va se faire progressivement et de façon objective afin que nous ne mettions pas la charrue avant les bœufs », a-t-il rassuré. Bertin Sowakoudé évoque à nouveau le problème de la revalorisation des salaires et invite les travailleurs à garder espoir et à être patients. «Dans la mesure où c’est déjà acquis, ce sont des préalables qu’il faut lever pour que cela soit une réalité. On ne perd rien à attendre puisqu’on connaît la date où la décision du ministère a été prise et que si le feu vert est donné, un rappel sera fait et tout le monde sera content », a-t-il déclaré.

 Résilience

 Après la présentation du cahier de doléances, le personnel a suivi une communication sur l’impact des blessures émotionnelles sur le rendement. Pour cet exercice, c’est le formateur certifié en Gestion du stress en milieu professionnel, Jean-Baptiste Azandégbé, qui a développé le thème. Selon lui, chacun est la somme des expériences vécues. Au cœur de ces expériences, il y en a de blessantes qui portent la trace de beaucoup de souffrances. « Malgré cela, nous avons été engagés dans une structure. L’essentiel, c’est de savoir que chacune de ces blessures nous pousse à avoir des comportements en milieu professionnel. C’est déjà bien de savoir que nous sommes tous tributaires de ces blessures vécues en famille ou dans nos relations interpersonnelles. L’autre chose aussi, c’est de voir comment ces blessures peuvent impacter notre productivité en milieu professionnel», a-t-il expliqué. Jean-Baptiste Azandégbé indique qu’il est important pour chacun de travailler sur sa résilience et surtout de développer l’esprit de tolérance. « Cette formation est destinée à permettre à chacun d’accepter l’autre dans sa différence », a-t-il indiqué. Outre cette communication, les travailleurs ont été formés sur le développement du leader et la gestion dans l’environnement professionnel, de même que sur la sécurité.