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Fin de la sixième consultation régionale des Indh: De nombreux engagements et recommandations

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La rencontre a permis des échanges... La rencontre a permis des échanges...

Les participants à la sixième Consultation régionale des Institutions nationales des droits de l'Homme (Indh) de la Cedeao quittent Cotonou avec une série de recommandations. Ils ambitionnent pour l’essentiel d'accélérer le respect des droits de l’Homme et de travailler à un meilleur ancrage de leurs institutions. 

Par   Josué F. MEHOUENOU, le 30 août 2024 à 08h51 Durée 2 min.
#sixième consultation régionale des Indh

Les travaux de la sixième consultation régionale des Institutions nationales des droits de l'Homme (Indh) de l'Afrique de l’Ouest et du Sahel, démarrés, mardi 27 août dernier ont été clôturés ce jeudi 29 août. «Le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme dans la promotion d'une paix, d'une sécurité et d'un développement durables en Afrique de l'Ouest». Ainsi se décline le thème principal sous lequel ont été placés les travaux qui ont connu la participation de délégations venues du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo. Etaient également présents des représentants de la Commission de la Cedeao, du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, du bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, des délégués des Organisations de la société civile béninoise.

Entre autres, la rencontre a permis des échanges sur les défis et opportunités des Indh. Sidikatou Adamon Houédété, vice-présidente et présidente par intérim de la Cbdh, à la fin des travaux, revient sur certaines thématiques qui ont focalisé les débats. Elle évoque les violations des droits de l’Homme en période électorale, la mobilisation des ressources, le rôle des Indh pour la promotion de la démocratie… « Nous avons des défis solides qui appellent à une synergie d’actions… et demandent d’intensifier les efforts pour le respect des droits de l’Homme», révèle-t-elle. Ce qui la satisfait par ailleurs, c’est que la sixième consultation a permis d’envisager de meilleures stratégies entre les Indh.

Si la rencontre de Cotonou a été un moment d'échanges enrichissants pour un meilleur rendement de ces institutions, c’est aussi parce que le gouvernement béninois et son chef y ont travaillé, reconnaît Dr Joseph Whittal, président du Réseau des Indh d’Afrique de l’Ouest.

Avant lui, Ebenezer Asiedu, au nom de la Commission de la Cedeao, se félicite des engagements pris. Ils sont l’illustration que les Indh sont plus que jamais résolues à travailler pour faire du respect et de la protection des droits de l'homme une réalité dans tous les pays.

Ce combat demande des moyens qui échappent parfois à ces institutions dont le caractère particulier exige une indépendance vis-à-vis des pouvoirs, quels qu’ils soient.

Ali Ouattara, représentant résident par intérim du système des Nations Unies, leur suggère d’élaborer « des projets pertinents et de recourir à des financements alternatifs», pour bénéficier de moyens supplémentaires. Il les engage, pour ce faire, sur la piste de la collaboration avec certains organismes et institutions. Les recommandations des travaux de Cotonou ont un intérêt particulier, selon lui. Il y lit une volonté plus affichée de travailler à la cause du respect des droits de l’Homme. Bien plus que cela, les orientations concernant les droits économiques et socioculturels, la liberté de religion, les droits à l’éducation des enfants, notamment ceux de la rue ou contraints à la mendicité, le sort des travailleurs migrants dont la situation n’est pas clairement prise en compte dans certains pays méritent qu’on soutienne les Indh, plaide-t-il. Des relations plus fécondes entre la Commission de la Cedeao et le réseau sous régional des Indh permettront aussi une meilleure mise en œuvre des droits de l’Homme, soutient-il