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Interopérabilité avec le Registre national des personnes physiques: Des structures publiques et privées entretenues sur les avantages

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Pascal Nyamulinda (au milieu) procédant au lancement de l’atelier sur l’interopérabilité Pascal Nyamulinda (au milieu) procédant au lancement de l’atelier sur l’interopérabilité

En vue d’étendre ses interopérabilités, l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) a initié un atelier d’information, d’échanges et de sensibilisation de structures étatiques et privées sur pourquoi et comment interopérer avec le Registre national des personnes physiques. La rencontre a été ouverte, ce jeudi 28 mars, à Cotonou.

Par   Ariel GBAGUIDI, le 29 mars 2024 à 07h00 Durée 3 min.
#Interopérabilité avec le Registre national des personnes physiques

Interopérer avec la base de données des Béninois et étrangers vivant au Bénin, gérée par l’Agence nationale  d'identification des personnes (Anip) permet, entre autres, de certifier l’identité officielle des personnes et d’assurer la fiabilité et la rapidité des services offerts aux populations par voie électronique.

Plusieurs structures publiques comme la Direction des impôts, la Direction de l’émigration et de l’immigration (Dei), expérimentent ce mécanisme depuis plusieurs années déjà. Au regard du succès enregistré et surtout de l’ambition du gouvernement de moderniser et renforcer l’état civil à des fins diverses, l’Anip a jugé utile d’étendre ses interopérabilités à d’autres structures. C’est à cet effet que l’Agence a convié, ce jeudi, une centaine d’entités publiques et privées à un atelier de 24 heures sur les tenants et les aboutissants de l’interopérabilité et de l’intérêt pour ces structures d’interopérer avec l’Anip.

« Le but de cet atelier avec vous, acteurs et fournisseurs de services publics et privés, c’est d’établir de manière collaborative un cadre formel facilitant un accès sécurisé aux données du Registre national des personnes physiques (Rnpp), en se basant sur le Numéro personnel d’identification (Npi) », a fait savoir Pascal Nyamulinda, directeur général de l’Anip, à l’ouverture de l’atelier. Ces assises visent ainsi à élargir la collaboration à toutes les entités fournissant des services publics et privés aux populations.

L’interopérabilité est la capacité des systèmes d’information à communiquer entre eux, à s’échanger des données. De façon générale, elle facilite l’amélioration de la coordination, la simplification des démarches administratives pour les citoyens, la lutte contre la fraude et l’usurpation d’identité, la stimulation de l’économie numérique. L’Anip offre trois types d’interopérabilités, à savoir, l’authentification simple, l’authentification forte et les échanges de données.

« Nous attendons de cet atelier de pouvoir renforcer le cadre d’intégration des systèmes d’interopérabilité ; définir les critères d’éligibilité à l’interopérabilité et à l’intégration des systèmes et fixer les coûts d’exploitation du protocole d’échange», a précisé le premier responsable de l’Agence. Plusieurs structures publiques et privées telles que les ministères des divers ordres d’enseignements, les agences, les banques, les institutions de microfinances, participent à la rencontre.

Au vu des résultats attendus, Pascal Nyamulinda assure que la tâche appelle non seulement à l’engagement des parties prenantes mais aussi à leur contribution de qualité. « Je suis convaincu que vos réflexions et observations vont déboucher sur des recommandations concrètes pour stimuler l’intégration optimale de l’identifiant unique Npi dans les services publics et privés (…). Je ne doute point des capacités des participants à parvenir aux résultats attendus», a-t-il ajouté.

Trois communications ont meublé l’atelier. La première a porté sur les atouts de la base de données du Rnpp et les avantages pour les interopérabilités ; la deuxième a abordé la question des protocoles d’échange de l’Anip avec les parties prenantes et la dernière a permis d’exposer les exigences de l’interopérabilité aux participants. Les travaux de groupes effectués après les communications, ont permis de mûrir les réflexions.