La Nation Bénin...

Mairie de Porto-Novo: Le paiement des sursalaires aux agents se précise

Actualités
Une nouvelle rencontre est prévue pour le 6 septembre prochain avec le préfet  pour évaluer la mise en œuvre de la mesure de paiement Une nouvelle rencontre est prévue pour le 6 septembre prochain avec le préfet pour évaluer la mise en œuvre de la mesure de paiement

Le paiement des sursalaires aux agents de la mairie de Porto-Novo pourrait être effectif dès la liquidation des salaires de ce mois d’août. Du coup, le sit-in annoncé par les travailleurs affiliés au Syndicat national des collectivités locales du Bénin (Synacol-Bénin) pour se tenir, ce lundi 12 août, à l’hôtel de ville a été suspendu. 

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 13 août 2024 à 07h06 Durée 3 min.
#paiement des sursalaires

Le retard dans le payement des sursalaires fâche à la mairie de Porto-Novo.  Les agents de l’administration municipale affiliés au Syndicat national des collectivités locales du Bénin (Synacol-Bénin) avaient projeté pour, hier lundi 12 août à 8 h, un sit-in dans les locaux de l’hôtel de ville afin de manifester leur mécontentement. Ils réclament, entre autres, le payement effectif de ces sursalaires, la régularisation des arriérés de salaire, l’assurance maladie pour tous et le remboursement des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss). Seulement, le mouvement annoncé par le Synacol-Bénin à travers une note circulaire en date du 6 août dernier a été suspendu à la dernière minute. Le sit-in n’a pu avoir lieu comme prévu en raison de certaines diligences et assurances des autorités de l’administration municipale qui ont promis de satisfaire les points de revendication dont certains seraient même déjà très avancés. Les avancées du dossier ont été rappelées, ce lundi, au cérémonial des couleurs par le maire de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty. De quoi rassurer les agents de la mairie.

L’édile de la ville capitale reconnait la pertinence du mécontentement de ses collaborateurs. Selon lui, le problème de retard de payement des sursalaires ne devrait pas se poser s’il n’y avait pas eu quelques questions d’incompréhensions. Sinon, à en croire le maire, le conseil de supervision municipal qu’il préside a déjà délibéré en amont depuis fort longtemps sur la revendication liée aux sursalaires tout comme les moins perçus. «Le conseil avait voulu tout régler c’est-à-dire autoriser l’ensemble des rappels des sursalaires, plus d’une centaine de millions FCfa, mais en même temps autoriser le payement automatique des sursalaires aux agents », confie Charlemagne Yankoty. L’autorité municipale regrette le piétinement dans la mise en œuvre de la formule adoptée par le conseil de supervision. 

Août jouissif ! 

Laquelle formule n’a pas permis de rendre la mesure exécutoire, fait observer le maire qui se réjouit d’avoir pu régler la situation avec le concours de la préfecture de l’Ouémé. Le préfet Marie Akpotrossou a tenu une séance de travail, vendredi 10 août dernier, avec les représentants des deux organisations syndicales de la mairie accompagnés d’une trentaine d’agents. L’autorité préfectorale a tenté de régler la question de façon concrète avec le payement de ces sursalaires à partir des salaires de ce mois d’août.  Une nouvelle rencontre est prévue pour le 6 septembre prochain avec le préfet pour évaluer la mise en œuvre de la mesure de payement.     

« Je crois que les salaires des agents prendront désormais en compte les sursalaires revendiqués », rassure l’autorité municipale. « Le conseil de supervision que je préside a joué sa partition, le secrétariat exécutif de la mairie essaie de faire ce qu’il peut », a ajouté Charlemagne Yankoty. Le payement des moins perçus sera également effectif lorsque le collectif budgétaire de la municipalité sera approuvé par la tutelle, informe le maire. « Les points sur lesquels il y a lieu d’améliorer, nous avons attiré l’attention de la secrétaire exécutive là-dessus. Je pense qu’il n’y a plus de problème. Les agents de la mairie sont déjà rassurés, ils sont au courant que tout est bon », conclut le maire■