La Nation Bénin...
Impossible n’est pas béninois, tant que l’on cultive
l’excellence. C’est du moins le message fort que porte la candidature désormais
officielle de Romuald Wadagni à la présidence de la République.
Etudiant, sur les bords du Massachusetts (Harvard Business School) où il a obtenu un diplôme en Capital investissement et Capital risque (Private Equity and Venture Capital) et un MBA, Romuald Wadagni était loin d’imaginer qu’un jour, se présenterait à lui la perspective de siéger à la Marina. Le rêve n’est pas qu’Américain, selon toute évidence il est aussi béninois. Et Romuald Wadagni va pouvoir l’expérimenter et en convaincre toute la jeunesse, avec la succession à Patrice Talon qui s’ouvre en 2026, et pour laquelle, il va porter les couleurs des partis les plus représentatifs de l’échiquier politique national. Comme il a expérimenté et porté d’ailleurs avec éloquence l’émergence économique du Bénin pour laquelle il est l’un des acteurs clés aux côtés du président Patrice Talon.
Aguerri !
10 ans au ministère de l’Economie et des Finances suffisent amplement, en effet, pour vendre au mieux le candidat Romuald Wadagni à la présidence de la République. Dix années consacrées à la modernisation de l’économie béninoise, grâce à une ingénierie inégalée, à une inventivité avisée pour mobiliser et sécuriser les ressources publiques. Mais encore, c’est autant d’années de débauche d’énergie pour tenir au rendez-vous une croissance durable, en dépit des menaces exogènes, et malgré un environnement international en pleine turbulence depuis la Covid-19 jusqu’aux surtaxes trumpiennes en passant par la guerre en Ukraine. Dit ainsi, cela paraît anecdotique, mais cela s’entend que quand tout va bien, les éloges ne pleuvent pas forcément. Seulement, si l’économie béninoise se porte au mieux, c’est bien parce que les recettes de cette embellie ont été trouvées ces dix dernières années. Et le Bénin le doit notamment à l’ingénierie Wadagni.
Mais plus encore, cette résilience économique, saluée de
toutes les institutions financières internationales, serait vaine si elle
n’était orchestrée au service d’un développement inclusif et marqué par un
service intelligent de la dette. Preuve d’une capacité managériale en
adéquation avec les enjeux contemporains. Assurément, ce management a porté ses
fruits. De quoi confirmer le mérite de Romuald Wadagni, qui n’a sans doute pas
donné toute la mesure de ses capacités managériales au profit du Bénin. Ce qui
l’aguerrit et le rend apte à prétendre à la succession du Performeur qu’est
Patrice Talon avec qui il a décroché l’essai, c’est-à-dire rendre
opérationnelle la rampe de lancement du Bénin, qu’il lui revient là de
transformer comme disent les rugbymen. Autrement dit, poursuivre et accentuer
les transformations faites jusque-là.
Transformer l’essai
Avant de le nommer ministre d’État en 2021, après l’avoir, dira-t-on, éprouvé avec satisfaction, c’est croyant en ses qualités que le président Talon a sollicité en 2016 celui qui est le plus jeune associé de l’histoire du groupe de conseil Deloitte pour prendre les rênes des finances béninoises. Cabinet où il a, 17 ans durant, servi en tant qu’Audit manager, Superviseur, directeur de l’expertise (Professional Practice Director), au sein des branches françaises (Paris et Lyon), américaines (Boston et New York) et africaines (Kinshasa et Lubumbashi).
Son expertise avérée notamment des normes comptables et des transactions internationales, en restructuration d’entreprises et en matière de levée de fonds, sa fine connaissance des systèmes financiers internationaux, tout cela ajouté à 10 ans d’expériences probantes des affaires publiques comme on sait, Romuald Wadagni va pouvoir les monnayer autrement à la tête du Bénin. Il en aura l’occasion si ses compatriotes lui font l’honneur de lui confier la double responsabilité de succéder au développeur hors pair qui a relevé l’improbable pari de révéler le Bénin, et de gérer les destinées du pays à partir de 2026.
Romuald Wadagni et Patrice Talon