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Réforme du secteur des médias: Le projet de rapport en validation à Abomey

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Trois jours pour approfondir les réflexions et valider le rapport relatif aux réformes attendues dans le secteur des média Trois jours pour approfondir les réflexions et valider le rapport relatif aux réformes attendues dans le secteur des média

Les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la Communication (Haac) et les représentants des acteurs des médias tiennent, depuis hier mardi 3 octobre à Abomey, un séminaire de validation du projet de rapport des réformes dans le secteur des médias au Bénin. Une rencontre de trois jours présidée par le président de la Haac, Rémi Prosper Moretti, pour approfondir les réflexions et valider le rapport relatif aux réformes attendues dans le secteur des médias.

Par   Valentin SOVIDE, AR/Zou-Collines, le 04 oct. 2023 à 00h40 Durée 5 min.
#Le projet de rapport #Réforme du secteur des médias #Abomey

Le projet de rapport des réformes dans le secteur des médias au Bénin est en cours de validation à l’occasion d’un atelier qui se tient à Abomey.

Saluant la pertinence de la rencontre, le conseiller Armand Houssou, président de la Commission de la formation et de la documentation, a reconnu le mérite du président de la République et du président de la Haac qui proposent des réformes dans les médias de concert avec les acteurs du secteur. Un défi qui est en cours d’être relevé avec les assises qui vont valider le rapport du projet de réformes dans le secteur des médias. Trois jours durant, les participants vont partager leurs connaissances et expériences autour de la problématique des médias dans une ère où le développement de la science et des techniques de l’information et de la communication (Tic) met à mal les vieilles méthodes dans le domaine de l’audiovisuel et de la communication.

Le président de la Haac a rappelé le contexte dans lequel les réformes dans les médias ont été évoquées. Selon lui, c’est à l’occasion de la présentation des vœux des présidents des institutions de la République, le 12 janvier dernier, au Palais de la République, que le président Patrice Talon faisait savoir la nécessité de telles réformes. « Personne n’ignore, en réalité, que le secteur des médias au Bénin mérite une thérapie d’envergure pour favoriser l’avènement de véritables entreprises de presse dans lesquelles les professionnels bénéficient de conditions de vie décentes pour cesser d’être exposés aux vices, à la précarité et à l’incertitude du lendemain », a-t-il précisé, rapportant les propos du chef de l’Etat sur la question.  Et il ajouta: « Je voudrais assigner une mission particulière à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication, celle d’engager des consultations sérieuses avec les acteurs de la presse nationale afin de proposer au gouvernement des axes d’une réforme ambitieuse et pertinente du secteur ».

Pour le président de la Haac, il faut donc ensemble faire un diagnostic des maux qui minent le secteur des médias au Bénin, proposer des actions pour favoriser l’avènement de véritables entreprises de presse, rendre plus professionnels et plus responsables les acteurs des médias. Il s’agit aussi de proposer des actions visant à améliorer les conditions de vie et de travail des professionnels des médias. Il assure que la connaissance du secteur des médias et les expériences en matière de législation, de création et de gestion d’entreprise, d’administration d’organe de presse et autres, justifient le choix des participants à ce séminaire en vue de la construction de l’avenir des médias béninois.

Rémi Prosper Moretti termine en rappelant que la République en général et les acteurs des médias en particulier, attendent beaucoup de ce séminaire auquel les participants ont été conviés en tant que personnes ressources. Alors, souligne-t-il, « nous n’allons donc pas lésiner sur nos ressources intellectuelles pour apporter des réponses aux problèmes juridiques, techniques, économiques, professionnels et sociaux qui minent le secteur des médias béninois. J’exhorte ainsi chaque participant à donner le meilleur de lui-même pour que nous puissions avoir une presse libre, moderne et professionnelle qui contribue au bien-être de ses acteurs, à l’enracinement de la démocratie; donc une presse prospère au service de la nation».

Signalons que les assises ont démarré par une communication introductive qui recentre les débats pour se poursuivre par des travaux en groupes?