Réhabilitation de la route Lomé – Cotonou – Phase 1: Des progrès « satisfaisants » au terme du projet

Les conditions de circulation ont effectivement été améliorées, grâce au projet de réhabilitation de la route Lomé - Cotonou et de facilitation du transport sur le corridor Abidjan - Lagos : phase 1, selon le Rapport d’achèvement de projet (Rap) pour les opérations du secteur public. En termes de progrès vers l’atteinte de l’objectif de développement, note le rapport, il y a lieu de relever la réalisation de tous les produits (100 %) et l’atteinte de l’essentiel des cibles visées relatives aux effets attendus (93 %), indique le document publié par la Banque africaine de développement (Bad), partenaire financier. En fait,sur un total de 7 indicateurs d’effets, les cibles ont été atteintes et dépassées à plus de 100 % pour 6 indicateurs et à 50 % pour le septième indicateur relatif aux coûts d’exploitation des véhicules (Cev). Le taux de rentabilité économique à l’achèvement du Réhabilitation de la route Lomé – Cotonou – Phase 1 Des progrès « satisfaisants » au terme du projet projet (31,7 %) est supérieur à celui calculé à l’évaluation du projet (28,42 %) du fait d’un trafic constaté plus important que ce qui était projeté. Les travaux routiers ont été exécutés et les aménagements connexes réalisés, notamment la construction de pistes connexes et des infrastructures socio-économiques de base a été très intéressante et hautement appréciée par les populations locales. Les postes de contrôle juxtaposés (Pcj) sont construits et les actions de facilitation menées tout comme les diverses activités de sensibilisation et les mesures environnementales prévues.

Effets

Sur le volet des échanges commerciaux, le projet a contribué à l’augmentation des importations provenant du Togo par le Pcj de Hillacondji / Sanvée-Condi, qui sont passées de 75,60 milliards F Cfa en 2010 (évaluation du projet) à 99,90 milliards F Cfa en 2022, soit une hausse d’environ 32 %. Le projet a eu un impact positif sur les femmes et les jeunes en améliorant leur accès aux activités socioéconomiques et par le biais de la création de nouvelles perspectives d’emplois, à en croire le rapporteur Ibrahim Boubacar, chargé de projet. Les autres bénéficiaires du projet sont, entre autres, les industriels, les transporteurs et les chargeurs qui verront leurs coûts d’exploitation et coûts logistiques, significativement réduits avec la réhabilitation des axes routiers et l’aménagement des pistes rurales. L’analyse des indicateurs montre une amélioration de la fluidité des déplacements des biens et des personnes avec une augmentation de l’index d’accès rural, un accroissement du volume du trafic et une réduction des temps de déplacement le long de l’axe routier, une réduction du coût de transport sur l’axe routier, caractérisée par une baisse des coûts d’exploitation des véhicules et une baisse du temps d’accès aux infrastructures socioéconomiques de base. En plus de favoriser la croissance économique, le projet a contribué à améliorer la qualité de vie des habitants de la zone en leur permettant d'accéder aux écoles, aux services médicaux et à des emplois durables et de qualité.