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Renforcement du secteur privé: Le directeur général d’Ifc au Bénin

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Makhtar Diop Makhtar Diop

Le directeur général de la Société financière internationale (Ifc), Makhtar Diop, est en visite au Bénin du 1er au 3 mai. Ceci en vue de réaffirmer l’engagement de l’institution à renforcer son soutien à la stratégie de croissance du secteur privé et aux objectifs du pays en matière de croissance économique, de création d’emplois et de développement durable.  

Par   Anselme Pascal AGUEHOUNDE, le 02 mai 2024 à 02h30 Durée 3 min.
#renforcement du secteur privé

Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (Ifc), est depuis ce mercredi 1er mai à Cotonou de trois jours pour une visite au cours de laquelle il rencontrera le président de la République du Bénin, Patrice Talon, le ministre d'État en charge de l'Économie et des Finances, Romuald Wadagni, ainsi que d’autres membres du gouvernement, puis des chefs d’entreprise du secteur agroalimentaire et femmes entrepreneures. Leurs discussions porteront sur la manière dont le Bénin peut créer des emplois de qualité, développer son économie et promouvoir la prospérité partagée en favorisant une croissance tirée par le secteur privé, particulièrement dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'industrie et du tourisme, tout en tirant parti de sa position stratégique de point de transit vers l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit à travers cette visite de réaffirmer l’engagement de la Société financière internationale à renforcer son soutien à la stratégie de croissance du secteur privé et aux objectifs du pays en matière de croissance économique, de création d’emplois et de développement durable.

Au cours de son séjour, l’ancien vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique effectuera des visites de terrain avec les autorités locales et échangera avec de jeunes entrepreneurs et innovateurs de Sèmè City pour discuter du potentiel de croissance de l’écosystème des start-up au Bénin.

Vu qu’un secteur privé plus fort aidera le Bénin à capitaliser sur sa trajectoire de croissance saine actuelle, avec une croissance du Pib de 6,4 % en 2023 et le maintien de niveaux d'inflation modérés malgré les incertitudes régionales et mondiales, l’Ifc par sa présence renforce son engagement dans le pays.

L'Ifc, faut-il le souligner, a constitué une solide réserve de projets, avec des engagements potentiels dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, l’industrie manufacturière, les infrastructures, les industries culturelles et créatives, et les marchés financiers.

Reconnu pour son leadership dans le domaine du développement, Makhtar Diop a été désigné comme l’un des 100 Africains les plus influents du monde. Il s’est vu décerner en 2015 le prestigieux prix Regents’ Lectureship Award de l’université de Californie (Berkeley).

Diplômé en Economie des universités de Warwick et Nottingham (Angleterre), il a commencé par travailler dans le secteur bancaire avant de rejoindre le Fonds monétaire international (Fmi), puis la Banque mondiale, et possède une longue expérience du secteur privé. Il a par ailleurs occupé des fonctions gouvernementales, dont notamment celles de ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, et a joué à ce titre un rôle déterminant dans l’adoption de réformes structurelles qui ont contribué, à la fin des années 80, à poser les bases de la croissance du pays.

Il est directeur général d’Ifc depuis le 1er mars 2021.

La Société financière internationale (Ifc) — membre du Groupe Banque mondiale — est la plus grande institution mondiale de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle travaille dans plus de 100 pays, utilisant son capital, son expertise et son influence pour créer des marchés et des opportunités dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2023, l'Ifc a engagé un montant record de 43,7 milliards de dollars auprès d’entreprises privées et d’institutions financières dans les pays en développement, tirant parti du pouvoir du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et stimuler la prospérité partagée alors que les économies sont aux prises avec les effets des crises mondiales aggravantes.