Changement d’approche en matière de maintenance des infrastructures sanitaires et des équipements. Ce mercredi, le Conseil des ministres a marqué son accord pour la création de l’Agence nationale de la maintenance hospitalière et l’approbation de ses statuts, l’objectif final étant de garantir la pérennité des investissements.
En effet, l’une des faiblesses du système sanitaire béninois est qu’il ne favorise pas la maintenance optimale des infrastructures sanitaires et des équipements. L’Agence des infrastructures sanitaires, des équipements et de la maintenance de son côté ne parvient pas à garantir convenablement la maîtrise de ce volet. Ceci, en raison de son cahier des charges assez fourni, et surtout par manque de ressources humaines qualifiées, fait observer le Conseil des ministres. Or, la politique de construction, de réhabilitation d’infrastructures sanitaires et d’acquisition d’équipements modernes mise en œuvre par le gouvernement, va s’intensifier au cours des prochaines années avec, entre autres, les projets de construction d’hôpitaux de référence. Ce qui voudrait dire qu’il est important, voire impérieux de prévoir une bonne prise en charge desdits équipements, pour la plupart de récente génération et de technologies de pointe. Cette nouvelle approche « favorisera leur maintenance de façon optimale, notamment en ce qui concerne les pôles d’excellence dans les hôpitaux ». D’où la création de l’Agence nationale de la maintenance hospitalière et l’approbation de ses statuts.
En clair, « la nouvelle stratégie de maintenance » retenue par le gouvernement s’inscrit « dans la logique de rationalisation et de standardisation des pratiques ». L’objectif final étant de garantir la pérennité des investissements, précise le Conseil des ministres qui a marqué son accord pour la création de l’Agence et l’approbation de ses statuts. De même, les ministres concernés à divers niveaux sont instruits pour assurer l’opérationnalisation diligente de la décision.