La Nation Bénin...
Les
membres du comité de pilotage de l’initiative conjointe transfrontalière «
Appui au renforcement de la sécurité communautaire, à la gestion et la
prévention des conflits liés à la transhumance et la gestion des ressources
naturelles (Bénin-Niger) », ont tenu leur deuxième réunion, mardi 5 novembre
dernier à Cotonou. Ils ont examiné les progrès réalisés et statué sur les travaux
en cours et futurs.
«
Compte tenu de la fin du projet à sa date initiale au 31 octobre 2024, il était
essentiel de tenir cette rencontre afin d'engager des discussions pour
l'obtention d'une extension sans coût. Celle-ci permettrait de disposer du
temps nécessaire pour finaliser les activités en attente ». C’est en ces termes
que Aminatou Sar, coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au
Bénin explique le bienfondé de la deuxième réunion du comité de pilotage de l’initiative
conjointe transfrontalière Bénin-Niger intitulée « Appui au renforcement de la
sécurité communautaire, à la gestion et la prévention des conflits liés à la
transhumance et la gestion des ressources naturelles », tenue mardi à Cotonou.
Dans
un contexte de multiplication des facteurs de conflits dans les zones
frontalières déjà en proie à une crise sécuritaire, l’initiative conjointe
vient contribuer au renforcement de la sécurité des communautés et à la
prévention des conflits pour améliorer la cohésion sociale et développer des
opportunités socio-économiques pour les populations vulnérables, en particulier
les femmes et les jeunes.
La
séance a regroupé une vingtaine de cadres béninois et onusiens, certains venus
du Niger. D’après la coordonnatrice résidente, le rencontre est l’occasion pour
les participants d’examiner les progrès réalisés, de définir et d’approuver le
plan de travail annuel de 2025, de discuter des défis rencontrés et, enfin, de
déterminer ensemble les actions à entreprendre avec le budget consacré aux
activités transfrontalières, étant donné que ces dernières ne peuvent plus être
poursuivies. « A travers cette session, nous aurons à apprécier l'état
d'avancement de la mise en œuvre des activités sur le terrain et, si nécessaire,
donner des orientations pertinentes et réalistes pour plus d'efficacité dans la
poursuite du projet ; (…) faire un plaidoyer auprès de toutes les parties
prenantes aux fins d'une plus grande mobilisation et d'un meilleur
accompagnement dans la mise en œuvre du projet pour la période restante », a
ajouté Alassane Séïdou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Le
patron des flics espère voir les autorités étatiques nigériennes impliquées
dans l’initiative, assister aux prochaines réunions car, selon lui, la
participation de ces dernières aux échanges apportera incontestablement une
plus-value à la visibilité et à l'impact du projet sur les conditions de vie
des populations transfrontalières. « En unissant nos forces, nous sommes mieux
placés pour répondre aux besoins des communautés et renforcer la résilience, ce
qui constitue un pas essentiel vers une paix durable. Ce projet met également
en lumière notre volonté collective de favoriser la cohésion sociale et de
créer des opportunités économiques, notamment pour les femmes et les jeunes,
éléments essentiels pour enrayer la montée des tensions dans cette région
frontalière », affirme la coordonnatrice résidente.
Aminatou
Sar réitère l’engagement du système des Nations Unies à continuer d'œuvrer
ensemble avec les pays dans une Synergie qui, espère-t-elle, portera des fruits
durables pour le bien-être et la paix des communautés respectives■