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Sécurité communautaire, gestion et prévention des conflits Bénin-Niger: Le comité de pilotage du projet d’appui fait l’état des lieux

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Les officiels béninois et onusiens procédant à l’ouverture  de la deuxième réunion Les officiels béninois et onusiens procédant à l’ouverture de la deuxième réunion

Les membres du comité de pilotage de l’initiative conjointe transfrontalière « Appui au renforcement de la sécurité communautaire, à la gestion et la prévention des conflits liés à la transhumance et la gestion des ressources naturelles (Bénin-Niger) », ont tenu leur deuxième réunion, mardi 5 novembre dernier à Cotonou. Ils ont examiné les progrès réalisés et statué sur les travaux en cours et futurs.

Par   Ariel GBAGUIDI, le 08 nov. 2024 à 06h00 Durée 2 min.
#sécurité communautaire

« Compte tenu de la fin du projet à sa date initiale au 31 octobre 2024, il était essentiel de tenir cette rencontre afin d'engager des discussions pour l'obtention d'une extension sans coût. Celle-ci permettrait de disposer du temps nécessaire pour finaliser les activités en attente ». C’est en ces termes que Aminatou Sar, coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Bénin explique le bienfondé de la deuxième réunion du comité de pilotage de l’initiative conjointe transfrontalière Bénin-Niger intitulée « Appui au renforcement de la sécurité communautaire, à la gestion et la prévention des conflits liés à la transhumance et la gestion des ressources naturelles », tenue mardi à Cotonou.

Dans un contexte de multiplication des facteurs de conflits dans les zones frontalières déjà en proie à une crise sécuritaire, l’initiative conjointe vient contribuer au renforcement de la sécurité des communautés et à la prévention des conflits pour améliorer la cohésion sociale et développer des opportunités socio-économiques pour les populations vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes.

La séance a regroupé une vingtaine de cadres béninois et onusiens, certains venus du Niger. D’après la coordonnatrice résidente, le rencontre est l’occasion pour les participants d’examiner les progrès réalisés, de définir et d’approuver le plan de travail annuel de 2025, de discuter des défis rencontrés et, enfin, de déterminer ensemble les actions à entreprendre avec le budget consacré aux activités transfrontalières, étant donné que ces dernières ne peuvent plus être poursuivies. « A travers cette session, nous aurons à apprécier l'état d'avancement de la mise en œuvre des activités sur le terrain et, si nécessaire, donner des orientations pertinentes et réalistes pour plus d'efficacité dans la poursuite du projet ; (…) faire un plaidoyer auprès de toutes les parties prenantes aux fins d'une plus grande mobilisation et d'un meilleur accompagnement dans la mise en œuvre du projet pour la période restante », a ajouté Alassane Séïdou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

Le patron des flics espère voir les autorités étatiques nigériennes impliquées dans l’initiative, assister aux prochaines réunions car, selon lui, la participation de ces dernières aux échanges apportera incontestablement une plus-value à la visibilité et à l'impact du projet sur les conditions de vie des populations transfrontalières. « En unissant nos forces, nous sommes mieux placés pour répondre aux besoins des communautés et renforcer la résilience, ce qui constitue un pas essentiel vers une paix durable. Ce projet met également en lumière notre volonté collective de favoriser la cohésion sociale et de créer des opportunités économiques, notamment pour les femmes et les jeunes, éléments essentiels pour enrayer la montée des tensions dans cette région frontalière », affirme la coordonnatrice résidente.

Aminatou Sar réitère l’engagement du système des Nations Unies à continuer d'œuvrer ensemble avec les pays dans une Synergie qui, espère-t-elle, portera des fruits durables pour le bien-être et la paix des communautés respectives■