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Tournée gouvernementale de reddition de comptes: Les objectifs atteints

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Tournée gouvernementale de reddition de comptes Tournée gouvernementale de reddition de comptes

La tournée gouvernementale effectuée, il y a quelques jours, a abouti à des résultats satisfaisants. Les échanges entre les différentes délégations et les populations ont été fructueux et permettent au gouvernement de poursuivre avec plus de célérité l’exécution de son programme d’action.

 

Par   Joël C. TOKPONOU, le 24 juin 2024 à 01h46 Durée 3 min.
#Tournée gouvernementale de reddition de comptes

Les préoccupations, exhortations et encouragements des populations lors de la tournée gouvernementale ne sont pas restés lettre morte. Le rapport de ces déplacements des ministres et autres acteurs étatiques a été étudié et il a été décidé de l’accélération de la prise en compte des préoccupations ainsi que des doléances spécifiques à certaines localités.

En fait, de ce document, il ressort que les populations ont «largement apprécié cet exercice de reddition de comptes du gouvernement à leur endroit, et ont vivement souhaité qu’il soit régulièrement réédité ». De façon générale, elles ont exprimé leur vive satisfaction quant aux actions et réalisations du gouvernement, dans les domaines tels que les cantines scolaires, l’accès au microcrédit, l’autonomisation des femmes, l’accès à l’eau potable, la situation des Aspirants au métier d’enseignant, la construction des écoles primaires, la gestion de la sécurité, l’accès à l’électricité, l’asphaltage, l’assainissement et la voirie urbaine, la sécurité et les infrastructures routières, marchandes et sportives. Elles ont aussi souhaité une intensification desdites actions afin qu’elles génèrent encore plus d’impacts à l’échelle du territoire national.

Au cours de cette tournée, il s’agissait de présenter et d’expliquer aux diverses couches de la population les actions phares mises en œuvre par le gouvernement ainsi que les progrès accomplis et surtout d’expliquer à celles-ci la rationalité derrière certains choix opérés par le gouvernement, d’expliciter les difficultés rencontrées, d’annoncer les perspectives, mais aussi et surtout, de recueillir les perceptions des populations et leurs préoccupations. C’est une démarche démocratique, car le pouvoir appartenant au peuple, il sied de faire des retours aux mandants sur la gestion du pays, en dehors du principe constitutionnel qui veut que le président de la République présente devant la Représentation nationale, chaque année, un message sur l’état de la nation.

 Des performances appréciables

 De manière évidente, les populations ont été impactées positivement par les actions du gouvernement. Plusieurs actions confirmant par exemple la priorité accordée par le gouvernement au secteur de l’électricité ont été menées. Ce qui a permis de réduire de manière considérable les coupures d’électricité. C’est le cas de diverses mesures qui ont été déjà mises en œuvre, notamment la réduction à 25 000 F des frais de branchement en milieu rural et la gratuité des frais de raccordement pour les petites et moyennes entreprises ou industries dont le besoin en énergie électrique est compris entre 140 et 160 Kva.

A cela, s’ajoute le projet « Lumière du Bénin » qui consiste à éclairer, par des lampadaires solaires photovoltaïques de dernière génération, l’ensemble des 77 communes du Bénin sur plus de 1 600 km de voiries.

La construction de centrales solaires par l’Etat et des acteurs du secteur privé ainsi que celle de Maria Gléta 2 constituent des actions qui continuent de démontrer la volonté du gouvernement de repousser loin l’obscurité et repositionner le Bénin dans l’arène du développement.

Les impacts immédiats de ces différentes initiatives se laissent d’ailleurs constater au grand bonheur des consommateurs. Les statistiques dans ce secteur affichent que de 535 000 abonnés en 2015, le pays a atteint 720 000 abonnés en 2021 soit une hausse de 35 % et une prévision d’un million d’abonnés en 2023. Un couronnement des efforts du gouvernement.

Dans le domaine de l’assainissement, des acquis notables sont à retenir notamment avec l’asphaltage. L’asphaltage est un projet qui vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain. Le gouvernement veut ainsi améliorer les conditions de circulation, l’accès des ménages aux équipements, rénover les principales zones d’habitat et d’activités, réduire les niveaux de pollution et dynamiser les économies locales. C’est depuis 2018 que le gouvernement a entamé les travaux d'aménagement de la voirie urbaine en vue d'améliorer le cadre de vie et la mobilité des populations et faciliter leur accès aux équipements sociocommunautaires, à travers le projet Asphaltage. Plusieurs villes ont déjà bénéficié de voies bitumées pour la première phase. Il s’agit de Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi, Sèmè-Podji, Lokossa, Abomey, Bohicon et Natitingou. Cette phase a permis l’aménagement de 199 km de voiries primaires, secondaires et tertiaires, la construction de 410 km de caniveau de drainage d’eau pluviale, la plantation de 21 mille arbres d’alignement et l’installation de 13 mille lampadaires solaires photovoltaïques. La phase B du projet asphaltage concerne six communes que sont Cotonou, Abomey-Calavi, Parakou, Porto-Novo, Kandi et Djougou. Pour cette deuxième phase, il est prévu l’aménagement de 181 km de voirie, la construction de 300 km de caniveau de drainage, la plantation de 24 mille arbres et l’installation de 12 mille lampadaires.

Particulièrement à Cotonou, le contournement Nord et l’échangeur de Vêdoko sont des infrastructures qui relèveront le niveau d’urbanisation et d’attractivité de la ville tout en améliorant la circulation.

 Social et agriculture

 Dans l’agriculture, des efforts énormes ont également été consentis. Par exemple, il y a l’aménagement de 8 000 hectares, en plus des 12 000 premiers hectares dont les études préliminaires sont déjà réalisées. Ces études visent à créer les conditions de l’aménagement hydro-agricole avec la maîtrise totale de l’eau ; ce qui règle déjà en amont un paramètre crucial qui est celui de l’eau. Les travaux se dérouleront dans sept communes du Nord au Sud sur des périmètres déjà identifiés. Dans la vallée du fleuve Niger, notamment à Malanville et Karimama, un aménagement hydro-agricole d’une superficie de 4 000 hectares sera réalisé sur deux sites et permettra une maîtrise totale de l’eau. 500 autres hectares seront aménagés dans la vallée du fleuve Pendjari dans la commune de Matéri. A Couffonou dans la commune de Kpomassè et Tévèdji à Ouinhi, 500 et 1 000 hectares seront respectivement aménagés. 500 hectares à Sèmè-Kpodji et 1 500 hectares à Dogba dans la commune de Bonou seront également aménagés Les travaux concernent aussi la construction dans 11 départements, le Littoral étant exclu du lot, de 60 nouvelles retenues d’eau à but agropastoral et la réhabilitation de 20 anciennes pour les rendre fonctionnelles afin de contribuer à l’atteinte des objectifs visés. Ce qui va forcément impacter le développement socioéconomique de ces localités.

On peut également évoquer l’amélioration des productions agricoles aussi bien au niveau du coton, du soja, de l’anacarde et d’autres spéculations.

En termes de social, il y a le développement accéléré des cantines scolaires et leur réorganisation. En fait, depuis l’avènement du régime de la Rupture, le programme des cantines scolaires connaît un regain. En Conseil des ministres le mercredi 19 janvier dernier, le gouvernement a encore instruit le ministre de l’Economie et des Finances de mettre à disposition, dans le cadre du partenariat avec le Programme alimentaire mondial, les ressources nécessaires qui s’élèvent à la somme de 153 850 098 105 F Cfa sur les cinq prochaines années scolaires pour l’extension du Programme national d’alimentation scolaire intégrée (Pnasi).

Sur ce montant, 15 623 210 000 F Cfa ont servi à assurer l’extension du programme au cours de l’année scolaire écoulée. Ensuite, 31 241 510 000 F Cfa seront investis pour l’année scolaire en cours puis 29 010 000 000 F Cfa pour chacune des trois années suivantes. « Le cap des 100 % de couverture sera atteint avant 2026. Ainsi, plus aucun enfant inscrit à l’école primaire publique ne passera une journée en classe le ventre creux. Cela est une manifestation de la solidarité nationale », avait déclaré Patrice Talon, président de la République■