Assemblée nationale: Louis Vlavonou présente son premier rapport d’activités

Le premier rapport d’activités du président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, au titre de la 9e législature, sera en examen, jeudi 27 avril prochain. Le dossier est au cœur de la séance plénière des députés qui reprennent le chemin de l’hémicycle après l’ouverture solennelle, le 13 avril, de leur première session ordinaire de l’année 2023. Le rapport d’activités couvre la période allant de l’installation officielle des députés de la 9e législature, 12 février dernier, au 31 mars dernier. Il sera soumis à l’appréciation des députés conformément aux dispositions de l’article 21 du Règlement intérieur du Parlement. Lequel Règlement prévoit : «Le président de l’Assemblée nationale doit rendre compte à l’Assemblée nationale de ses activités, de sa gestion et lui fournir toutes explications qui lui seront demandées. A cet effet, le président doit au début de chaque session ordinaire, présenter un rapport sur ses activités et sa gestion. L’Assemblée nationale en délibère et, soit prend acte de ce rapport, soit demande au président de lui fournir toutes explications et justificatives qu’elle estime nécessaires. Elle adopte le rapport ou le rejette à la majorité de ses membres ». En fait, cet exercice de reddition de comptes offre l’occasion au président de l’Assemblée nationale de passer en revue avec ses collègues ce qui a été réalisé aux plans interne et externe par le Parlement sur la période concernée. Le rapport fera le point notamment des audiences du président de l’Assemblée nationale, des missions à l’étranger et de quelques ateliers et séminaires pour le compte de la neuvième législature.

Chaud débat en vue

Le sort de ce rapport d’activités sera connu à l’issue de son examen. Le dossier sera étudié dans un contexte particulier, contrairement à tous les autres rapports examinés sous la 8e législature qui était composée uniquement des députés de la majorité présidentielle. L’entrée désormais de l’opposition au Parlement à travers les 28 députés du parti Les Démocrates pourrait donner une certaine effervescence au débat.
Même si le président de l’Assemblée nationale ne devrait pas craindre pour l’adoption de son dossier vu qu’il peut compter sur le soutien de ses autres collègues de la majorité parlementaire au nombre de 80.