Centre communautaire Eya: Un espace de loisirs et de culture dédié à la jeunesse

4e arrondissement de Cotonou. En face du stade René Pleven se dresse majestueusement un espace de loisirs et de culture dédié à la jeunesse béninoise. Installé depuis 2021, c’est le tout premier espace du genre à Cotonou et au Bénin. Il s’agit du centre communautaire Eya. La rencontre tenue, samedi 27 mai dernier, avec les professionnels des médias, marque un début de partenariat pour la mise en valeur des œuvres sociales du centre. « Nous décidons d’apporter quelque chose de supplémentaire pour stimuler la jeunesse béninoise et on a besoin que ces innovations que nous avons installées et que nous continuons de déployer soient mises en valeur par vous les journalistes afin que les Béninois sentent que leur pays change et qu’à l’international, les gens constatent qu’il y a une dynamique qui est mise en place au Bénin », a fait savoir Kouokam Kamtchueng, manager du centre.
Avant les discussions, une courte projection vidéo sur les activités menées par le centre communautaire a été diffusée. Lionel Talon, promoteur dudit centre, revient sur le concept ‘’Eya’’ qui, selon lui, est une invite à la jeunesse béninoise et africaine à prendre son destin en main. « Malgré les difficultés, on a toutes les cartes en main pour se lever et aller de l’avant. Dans une société, il est important que ceux qui ont eu la chance d’avoir une certaine aisance apportent à leur tour leur pierre à l’édifice et c’est ce que je fais en installant le centre Eya. Le modèle n’est pas forcément rentable mais c’est une action sociale qui vise essentiellement à propulser les jeunes et leur permettre de voir les choses différemment et plus grandes», a-t-il déclaré.
Le centre Eya est un espace qui se veut un carrefour culturel, sportif et éducatif. Il s’engage à faire des générations futures, le standard d’exigence le plus incontournable. « A travers ce centre, nous organisons des activités sportives, éducatives. Dans l’aspect éducatif, nous avons actuellement le projet Bénin excellence où nous prenons des enfants issus de conditions sociales difficiles que nous formons », a indiqué Kouokam Kamtchueng.

Des ambitions

Pour mettre en oeuvre ses projets, le centre dispose de nombreux équipements à savoir : un terrain de basket-ball en plein air, une salle polyvalente de danse, un studio d’enregistrement moderne et professionnel, un amphithéâtre pouvant accueillir des conférences, du théâtre et des séances fitness, des restaurants, une bibliothèque, une salle d’informatique et autres. Avec son studio de qualité internationale, il s’annonce aussi comme l’une des plaques tournantes de la musique béninoise, voire africaine. En un an et demi d’existence, le centre a mis en œuvre plusieurs projets au profit de la jeunesse béninoise. « Nous avons le projet Eya talent par lequel nous contribuons à construire la carrière d’une dizaine d’artistes. Après des castings, nous sélectionnons des chanteurs et chanteuses que nous accompagnons afin qu’ils puissent devenir des professionnels. C’est un projet qui va prendre de l’ampleur », a indiqué le manager du centre.
Au niveau des plus jeunes, le centre a mis en place, le projet Eya excellence où des enfants se font former en informatique et bien d’autres disciplines. « Cette année et de façon permanente, nous avons 100 enfants qui sont dans le centre chaque jour pour faire soit du sport, soit de l’informatique ou du soutien scolaire », a précisé Kouokam Kamtchueng.
Dans le domaine sportif, le centre Eya a mis en place des clubs de sports et de loisirs. A travers le projet Eya games qui constitue la plus grande compétition sportive actuellement au Bénin, le centre accompagne les jeunes pour leur professionnalisation. L’ambition du centre Eya ne s’arrête pas là. Pour les prochaines années, le centre rêve de devenir un centre de référence internationale et d’inclure plusieurs autres disciplines. « Aujourd’hui, c’est le sport et la musique. Demain, je pense qu’on peut aller vers d’autres disciplines dans lesquelles les jeunes ont aussi du talent », a souligné Lionel Talon.