« Nous sommes ébahis par ce que nous avons vu ce matin au sein de l’Onip. A la section imprimerie seulement, c’est la première fois que nous voyons les grosses machines qui sortent les journaux que la plupart d’entre nous lisent tous les matins. On ne savait pas qu’il y avait de si grosses machines qui impriment ces journaux et bien d’autres choses. A la rédaction, on sait désormais comment l’information est collectée et traitée par les journalistes. C’est vraiment impressionnant ». La visite effectuée par Doréan Denou et ses camarades dans les locaux de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip), sous l’égide de l’Organisation non gouvernementale Mypikine house, ce mercredi est plus que satisfaisante.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du programme Journées utiles éducatives et saines (Jues). Elle a permis aux enfants et adolescents de toucher du doigt la réalité du monde du travail. Avec les différents responsables de l’Onip à savoir, Cica Bertille Yehouénou, cheffe personnel et Serge Ménoukon, directeur de l’imprimerie, la délégation a d’abord effectué une descente au niveau de l’imprimerie pour observer de plus près ce qui s'y fait. Elle a pu cerner l’immensité de la tâche qui s’accomplit de même que l’engagement des travailleurs qui opèrent sur des équipements à la pointe de la technologie.
A la rédaction du journal, Kokouvi Eklou, rédacteur en chef a aussi fait comprendre à la délégation comment se font la collecte et le traitement de l’information avant la publication. Il a aussi mis l’accent sur la qualité de l’information qui est publiée. Ensuite, cap a été mis sur la cellule informatique où les hôtes ont pu voir le cadre qui sert de travail à l’équipe d’édition avant la sortie du produit fini qu’est le journal. « En initiant cette visite, nous voulons faire découvrir aux enfants le monde professionnel et réveiller leurs potentialités afin qu’ils sachent dès maintenant comment cela se passe », a fait savoir Parfait Denou, représentant la directrice générale de l’Ong. Il souligne que cette immersion dans le monde professionnel amènera les enfants à avoir très tôt le goût du travail. « Ces enfants que vous avez vus ont l’air petits mais ils sont assez intelligents. Ils ont posé des questions assez perspicaces et ils ont été mieux renseignés », a-t-il fait savoir tout en soulignant qu’il y a une véritable organisation qui est observée à la rédaction du journal. « On lisait les publications mais on ignorait toute la magie qui s’opérait derrière ça. Aujourd’hui, on a un regard nouveau sur ce journal de référence », a-t-il conclu ■