Légion d’honneur de la République française: Prof. Nouréini Tidjani-Serpos élevé au rang de chevalier

La République française honore une fois encore le professeur Nouréini Tidjani-Serpos. Pour ce troisième geste, il est fait chevalier de la Légion d’honneur.
« Par cette distinction, la France consacre d’une part, votre éminent parcours d’essayiste, de critique littéraire, de romancier, de poète, d’homme des lettres reconnu à l’international et, d’autre part, votre carrière de haut fonctionnaire engagé pour la démocratie et la valorisation du patrimoine artistique béninois et plus largement africain et universel », lui a indiqué l’officier du jour, Marc Vizy, ambassadeur de France près le Bénin.
Comme il est de coutume, l’orateur principal décline une partie du long parcours qui a amené le récipiendaire à devenir « une personnalité francophone incontournable » qui a été, plus que par le passé, un acteur majeur du partenariat franco-béninois depuis 2016. Marc Vizy rend hommage à son parcours. Un cheminement « qu’il a marqué par ses qualités entre professionnalisme, abnégation et sincérité ». Une vie qui « force admiration et respect ».
Dans ses recherches, l’ambassadeur se rend compte que Nouréini Tidjani-Serpos est un habitué des distinctions honorifiques. Entre 90 et 92, l’heureux du jour est entré dans l’Ordre national de France. Il est à la fois commandeur des Arts et Lettres et commandeur des Palmes académiques. Mais il n’y a pas que la France qui l’a distingué. Des pays africains l’ont aussi fait y compris le Bénin. En 1996 et 2005, il est élevé respectivement aux grades d’officier et de commandeur de l’Ordre national du Bénin. Il entre dans l’Ordre national du Mono (Togo) en 2000 et ceux de la Côte d’Ivoire en 2004 et du Nigeria en 2008. Désormais, à cette liste s’ajoute la distinction du chevalier de la Légion d’honneur.
« C’est avec humilité que je me tiens devant vous pour recevoir l’insigne honneur que me fait la République française…», a déclaré le récipiendaire après avoir reçu sa décoration. Il rappelle brièvement les circonstances dans lesquelles il avait été reçu dans l’Ordre national français et comment il a été récemment promu à la tête du Comité de coopération muséale et patrimoniale entre la France et le Bénin. Ce sont les travaux de ce Comité mixte, qui ont posé, en partie, les jalons de la restitution des 26 œuvres culturelles par la France. Ce cadre de travail a permis au professeur Nouréini Tidjani-Serpos, qui avait déjà rencontré Emmanuel Macron quand ce dernier était en stage au Nigeria et lui en exil politique dans le pays, de retrouver à nouveau Macron pour discuter de la restitution des biens ; et le résultat est là, sans ambages.
La France salue ses mérites et lui sait gré de toutes les autres œuvres qu’il a accomplies.