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Pour le rétablissement de leurs droits: Des agents licenciés de l’ex-Ocbn donnent de la voix

Région
Les représentants des cheminots licenciés au cours de leur sortie à Parakou Les représentants des cheminots licenciés au cours de leur sortie à Parakou

Dans une déclaration faite face à la presse, samedi 1er juillet dernier à Camp Adagbè, ville de Parakou, des agents des chemins de fer licenciés de BéniRail, ex-Ocbn, exigent le rétablissement de leurs droits. Ils appellent le président de la République, Patrice Talon, au secours.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 03 juil. 2023 à 09h23 Durée 3 min.
#ex-Ocbn
A défaut de voir le train siffler de nouveau à Parakou, ce sont plutôt les cheminots licenciés de BéniRail ou ex-Ocbn qui ont donné de la voix, ce samedi 1er juillet, devant les professionnels des médias de la ville. C’est à travers une déclaration de presse qu’ils ont lue. Appelant le chef de l’Etat au secours, ils demandent à être rétablis dans leurs droits.
 Depuis leur licenciement, le 14 octobre 2015, les agents de l’entreprise BéniRail ou de l’ex-Ocbn indiquent avoir été abandonnés à leur triste sort. Leur souhait est de voir les intérêts dont ils ont été privés, leur être restitués.
Avant le 14 octobre 2015, a fait savoir leur porte-parole, Bio Gounou Issiakou, c’est la question de leur débauchage ou embauche qui était sur le tapis. Mais, pour se faciliter financièrement la tâche, poursuit-il, l’option a été faite de procéder au transfert du personnel de l’Ocbn à BéniRail.
« A sa prise de service le 14 octobre 2015, il (le nouveau propriétaire Ndlr) a exploité le personnel avec un salaire standard. Par contre, le personnel évoluait tous les deux ans en échelon et tous les six ans en échelle. Ce qui n’a pas été respecté par le concessionnaire jusqu’à la fin des travaux », a informé le porte-parole. Il y avait, à en croire la déclaration, trois catégories de salaires notamment les salaires des expatriés, des recrutés par l’employeur et du personnel de l’Ocbn. 
Cette situation a engendré, selon Bio Gounou Issiakou, des conflits entre la direction générale et les syndicats de la maison, le Syncobéni et le Syntra. Mais, grâce aux démarches entreprises auprès du Médiateur de la République, la situation de certains agents a été régularisée. Toutefois, a déploré Bio Gounou Issiakou, jusqu’à aujourd’hui, la correspondance du Médiateur de la République en date du 20 juin 2022 et adressée à la ministre du Travail et de la Fonction publique, est restée sans suite.
Au regard de tout ce qui précède, ces agents licenciés réclament le règlement de trois points essentiels. Il s’agit du calcul de leurs droits et indemnités avec le salaire complet sans oublier les échelles et échelons, du versement de leurs cotisations au Trésor et à la Cnss en période Ocbn et du versement de leurs moins perçus sur salaire et congés administratifs non payés par l’Ocbn ■