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Promotion de la poésie: L’acte 3 d’Humeur d’artistes célèbre l’amour

Culture

Deux artistes passionnés de la poésie ont animé, jeudi dernier à Bamboo numérik, le troisième acte d’Humeur d’artiste. Principal sujet développé : l’amour.

Par   2, le 05 mai 2023 à 07h51 Durée 2 min.

Ils ont en commun leur profession et leur passion. Habib Dakpogan et Barbara Akplogan sont tous deux banquiers et adeptes des beaux mots. Mais jeudi dernier au Bamboo numérik, c’est la vertu de la poésie que les deux poètes ont partagée avec le public, lors de l’acte 3 d'Humeur d’artistes, un concept porté par Laboratorio arts contemporains qui a créé cet espace pour la promotion de la poésie.
D’abord, Habib, puis un duo Habib-Barbara, ensuite Barbara en solo et enfin un duo Barbara-Habib et les spectateurs ont été arrosés d’extraits de poésie magnifiquement déclamés avec l’accompagnement de diverses sonorités musicales, aussi bien africaines qu’occidentales. Avec passion, les deux poètes sur scène ont abordé deux thématiques auxquelles le public n’a pas hésité à adhérer : l’amour et le silence.
Pour Habib Dakpogan, il s'agit d'« un événement important parce qu’il permet à l’être humain de retrouver tout ce qu’il a comme humanité, de se retrouver à travers les choses simples de la vie, le voyage des mots, le partage des émotions et surtout quand la vie devient de plus en plus dure, le poème est ce qui vient en aide à l’être humain ».
Sa complice d’un soir ne dira pas le contraire. La symbiose, l’empathie et l’harmonie avec le public montrent bien le désir parfois caché de s’adonner à la poésie ou tout au moins de la savourer. « J’ai partagé la bonne humeur, car lorsque je me retrouve face au public et que je déclame mes poèmes, j’aime que ça touche les âmes et que ça leur procure un certain plaisir. Je me sens très épanouie sur scène et je n’ai plus envie de m’arrêter », confesse-t-elle.
Pour cette troisième édition, Humeur d’artiste aura une fois encore conquis les cœurs et comblé un vide. Les passionnés de la poésie ont pu s’abreuver à cette source et certainement impatients de se rendre à l’Acte 4.