La Nation Bénin...
Le
cinéma béninois était à l’honneur en France, du 7 au 17 juin dernier, à
l’occasion de la première édition du Festival Oley’Africa, grâce à une
programmation de films assurée par l’administratrice culturelle et
programmatrice Cinéma, la Béninoise Joëlle d’Almeida.
Les
fictions, «Mutilées» de Thiam Yessoufou, «Fast Dream» de Jaurès Koukpémédji,
«Ye – Ressentiment» de Giscard Dah-Fonton, «Zanklan» d’Arcade Assogba, la
docu-fiction, la «7e Thérapie» de King Gnaho, et le documentaire « La villa
Reynette de ciment et d’amour » d’Evelyne Agli sont les six films béninois
proposés aux cinéphiles français, à l’occasion du festival Oley’Africa, qui
s’est déroulé à la chapelle des Cordeliers à Crest.
Proposée
et projetée au public par l’administratrice culturelle béninoise Joëlle
d’Almeida, cette programmation résulte d’un partenariat entre le festival
Oley’Africa et l’association culturelle Kitikili.
A
en croire la représentante de l’association Kitikili, Joëlle d’Almeida, la
séance de projection dénommée « Carte blanche – Les courts du soir » a proposé
une sélection de six œuvres cinématographiques béninoises, diversifiées tant
par leurs formats (fictions documentaire, docu-fiction) que par leurs sujets de
fond (l’enfance, la mémoire, le lien social et familial, le patrimoine).
Elle
fait remarquer que ces films ont suscité un engouement auprès du public qui a
massivement adhéré aux différentes thématiques abordées dans les œuvres
projetées.
Initié
par l’artiste et promoteur culturel Segun Olabissi, le festival Oley’Africa
s’est déroulé à la chapelle des Cordeliers dans la ville de Crest et a mobilisé
de nombreux festivaliers venus de plusieurs pays d’Europe et d’Afrique.
Selon
lui, cette rencontre de brassage culturel, rend hommage aux cultures
africaines à travers des œuvres variées,
alliant expositions, concerts, artisanat, arts vivants, cirque, cinéma, photographie et art culinaire. Le second
volet du festival se déroule au Bénin et consiste en un programme spécial
d’initiation des enfants de rues, aux techniques de cirque, et éventuellement à
leur insertion socioprofessionnelle.
Pour
Segun Olabissi, l’objectif du Festival Oley'Africa est de promouvoir la culture
africaine, et les artistes africains en France et en Europe.
«
En mettant en lumière la diversité artistique et culturelle, nous ambitionnons
de renforcer les liens entre les communautés, de favoriser l'inclusion sociale,
et d’offrir un avenir prometteur aux enfants vivant dans les rues du Bénin
grâce à notre programme de cirque existant depuis une quinzaine d'années en
partenariat avec l’Associat Soc & Wac », explique le promoteur de
l'évènement.