La Nation Bénin...
Pendant dix jours, et ce depuis le 19 août dernier, la rencontre intitulée « Marche internationale vers la danse » se déploie. Entre formation et spectacles, il y aura aussi de la place pour du social sans perdre de vue la finalité de la cinquième édition de ce festival, celle de faire de la danse un levier de développement.
La cinquième édition du festival «Marche internationale vers la danse» (MAIDA) innove à travers son volet social. L’événement se propose de se porter dans deux orphelinats dès le 25 août prochain. «MAIDA a envie d’aller dans les prisons et vers des enfants de rue, des personnes qui ont un besoin d’expression fort mais qui peine à y arriver du fait de leurs conditions», explique son directeur, Richard Adossou. La danse étant aussi un moyen d’expression, les organisateurs du festival ont convenu de se porter vers ce public cible en vue de les y aider. Ils espèrent également, par cette même occasion, parvenir à agir en fonction de leur réinsertion sociale.
En dehors du social, MAIDA ne dérogera pas à sa tradition. Celle qui a eu droit de cité durant les quatre dernières éditions et qui, pour le compte de cette année, consistera d’abord en un atelier libre et gratuit de formation en danse qui a démarré depuis le mercredi 19 août dernier au siège de «Multicorps» à Cotonou, en face de la Place des martyrs. Celle-ci sera dirigée par trois danseuses professionnelles, à savoir l’Américaine Omiladé Davis, la Belge Gaya Dandara et la Béninoise Rachel Agbossou. Ces trois professionnelles encadreront des stagiaires venus de différentes troupes de danses et ballets du Bénin et leur permettront d’apprendre de nouvelles notions.
Selon Richard Adossou, directeur du festival, les participants sont censés restituer les notions acquises aux autres membres de leurs groupes de provenance. Mais avant, il y aura un spectacle de restitution générale des notions acquises le 27 août prochain à l’espace culturel Artitstiik Africa à Agla, en guise de lancement du festival. Festival qui se déploiera autour de trois grandes soirées en phase avec le thème de cette cinquième édition «La danse au service du développement » et avec la participation de certains pays comme le Bénin, le Togo, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso, les Etats Unis d’Amérique et le Brésil. La participation de ces professionnels de la danse est aussi très attendue au niveau des rencontres professionnelles, pour discuter entre acteurs de danse et le public et les autres acteurs culturels.