« La Cdsi, au cœur du développement des systèmes d’information au sein de l’administration publique », c’est le thème de la 2e Conférence des Directeurs des systèmes d’information tenue ce mardi. Cette rencontre réunit les Directeurs des systèmes d’information (Dsi) des 22 ministères et les représentants des institutions de l’Etat et des structures publiques. Elle vise à recadrer l’organisation de la conférence pour un meilleur impact au regard de son cadre institutionnel. Il s’agira aussi pour les participants, non seulement de lever un coin de voile sur la dématérialisation de la gestion des sanctions disciplinaires dans l’adminis-tration publique mais aussi de présenter le dispositif de gestion de la relation avec les usagers du ministère du Travail et de la Fonction publique et de mettre en place un cadre de concertation au travers d’un atelier pour une réorganisation de la conférence des Dsi.
Aristide Adjinacou, directeur du Pôle systèmes d’information et digitalisation de l’Agence des systèmes d’information et du numérique (Asin), souligne que la transformation numérique qui s’opère aujourd’hui est une transformation qui amènera vers une administration sans papier et sans présence physique. Pour réussir cette transformation, selon lui, il faut de la synergie et de la mutualisation des ressources et des équipements ainsi que le partage des bonnes pratiques.
Politique de protection
Marc-André Loko, directeur général de l’Agence des systèmes d’information et du numérique (Asin), explique que, depuis trois ans, le Bénin dispose d’une politique de sécurité des systèmes d’information de l’Etat et il était indispensable pour les Dsi de faire un point d’étape et surtout de s’assurer que toutes les structures de l’Etat sont engagées dans cette dynamique. Une dynamique qui, à l’en croire, est très forte au niveau mondial et le Bénin ne doit pas être du reste. « Vous avez pu constater qu’en janvier dernier, le gouvernement a mis en place la Politique de protection des infrastructures d’information critique de l’Etat béninois. Et donc, l’Asin dans son rôle, doit s’assurer que toutes ces infrastructures sont maintenues dans des états qui leur permettent d’avoir une forme de résilience face aux attaques de divers ordres », a-t-il souligné tout en notant que son institution a un plan d’inspection et ce plan est axé non seulement sur les structures publiques mais aussi sur celles privées.
Marc-André Loko rappelle qu’en 7 ans de gouvernance, le gouvernement béninois a réalisé d’énormes investissements dans le secteur du numérique et l’Asin ne peut plus être la seule entité à fournir ces services qui sont des services essentiels pour l’entreprise béninoise. « En qualifiant les acteurs privés qui sont des fournisseurs des services de sécurité numérique, nous permettons une plus grande fluidité et indirectement, nous apportons une contribution plus forte du numérique à l’économie nationale », a-t-il précisé.