La Nation Bénin...
Dans
un contexte de renforcement des ressources publiques, il existe une taxe sur la
consommation d’électricité et d’eau. Cette mesure, qui s’applique selon des
tarifs différenciés en fonction des régions et des niveaux de tension, vise à
mobiliser des ressources tant pour le budget de l’État que pour celui des
collectivités locales.
Pour
renforcer les finances publiques et soutenir le développement local, le Code
général des impôts, en son article 316, prévoit une taxe sur la consommation
d’électricité et d’eau. Cependant, cette mesure n’est pas destinée à alourdir
le fardeau des ménages, mais à garantir que l’accès à ces services essentiels
reste abordable grâce à une tarification différenciée et à des exonérations
ciblées, notamment pour l’éclairage des voies publiques. L’État s’assure que
l’eau et l’électricité continuent de profiter à tous sans difficulté majeure.
Ce prélèvement, calculé en fonction de la quantité d’énergie électrique et
d’eau consommée par les usagers, se veut incitatif à une consommation
responsable et génératrice de revenus pour les budgets étatiques et locaux. Le
dispositif prévoit plusieurs modalités d’application. Pour la consommation
d’électricité, la taxe est différenciée selon la tension du réseau et la
localisation géographique des usagers. Pour la basse tension, le tarif est fixé
à 2 Francs Cfa par kWh dans les départements de l’Atlantique, du Littoral, de
l’Ouémé, du Plateau, du Mono et du Couffo, et à 3 Francs Cfa par kWh pour les
départements du Zou, des Collines, du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de
la Donga. Pour la moyenne tension, le tarif est uniforme sur l’ensemble du
territoire national, établi à 1 Franc Cfa par kWh.