La Nation Bénin...
La
Banque africaine de développement annonce une croissance relevée et une
inflation en repli en Afrique. Mais la dette publique et les tensions
géopolitiques continuent de peser sur les équilibres.
La
croissance du produit intérieur brut réel en Afrique atteindrait 4,2 % en 2025,
puis 4,3 % en 2026, selon la mise à jour de novembre 2025 des Performances
et perspectives macroéconomiques de la Banque africaine de développement
(Bad). Ces projections, légèrement supérieures à celles de mai dernier,
traduisent une reprise plus vigoureuse dans plusieurs grandes économies, de l’Egypte
au Maroc, en passant par le Nigeria et l’Afrique du Sud.
La
Banque note que la consommation privée se renforce, soutenue par la progression
des salaires et par l’assouplissement progressif des politiques monétaires. Le
recul du dollar contribue également à réduire le coût des importations,
améliorant ainsi les soldes extérieurs et accélérant la désinflation.
En
Afrique de l’Ouest, les perspectives restent favorables grâce aux performances
du Nigeria et du Ghana, même si le Sénégal freine sous l’effet de tensions
budgétaires. L’Afrique centrale et l’Afrique du Nord enregistrent les révisions
les plus nettes, grâce au rebond de la production pétrolière en Libye et une
dynamique plus solide dans plusieurs économies mixtes. Mais, l’Afrique australe
demeure plus fragile, pénalisée par les difficultés structurelles de l’Afrique
du Sud et par la volatilité des prix des matières premières dans les économies
minières.
Perspectives macroéconomiques