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Coopération Bénin-Egypte: De jeunes boursiers reçus à l’ambassade

Education
L’ambassadeur Ragaa Elwakeel et les boursiers béninois qui vont  bientôt poursuivre leurs études en Egypte L’ambassadeur Ragaa Elwakeel et les boursiers béninois qui vont bientôt poursuivre leurs études en Egypte

Sept étudiants béninois s’envolent d’ici quelques jours pour l’Egypte dans le cadre d’une bourse d’étude à eux octroyée par une institution égyptienne. Dans ce cadre, ils ont été reçus par l’ambassadeur d’Egypte au Bénin pour des conseils pratiques et les dernières dispositions à prendre avant le départ.

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 05 juin 2024 à 03h15 Durée 3 min.
#Coopération Bénin-Egypte

Les relations amicales et diplomatiques entre la République arabe d’Egypte et la République du Bénin, vieilles de plusieurs années, sont au beau fixe.  En témoigne l’octroi de bourses d’études aux étudiants et élèves béninois dans divers domaines éducatifs, chaque année. Ces derniers bénéficient de bourses de la part de diverses institutions du pays mais aussi du ministère de l’Enseignement supérieur.

Dans ce cadre, Ragaa Elwakeel, ambassadeur de la République arabe d’Egypte près la République du Bénin, a reçu dans la matinée du mardi 4 juin 2024, les étudiants béninois qui ont bénéficié des bourses offertes par Al-Azhar Al-Sharif pour leurs études en Egypte au titre de l’année académique 2024-2025. L’ambassadeur a tenu à rencontrer les bénéficiaires avant leur voyage en Égypte prévu pour la fin du mois, afin de s’enquérir du niveau de préparation et leur prodiguer des conseils. Il s’agit de sept jeunes dont deux vont étudier à l’université, tandis que les cinq autres seront admis dans l’enseignement secondaire et pourront poursuivre les études à l’université après le baccalauréat. Imourana Nouhou, bénéficiaire de ladite bourse, n’a pas caché ses émotions. Il se réjouit de cette opportunité car, dit-il, « cela fait longtemps que je cherche cette opportunité, je me suis lancé dans les recherches, j’ai déposé plusieurs dossiers et Dieu aidant, Al-Azhar Al-Sharif m’a répondu favorablement. Que Dieu soit loué ! », s’est-il exprimé. Selon ses dires, Imourana Nouhou entend faire les études islamiques et se spécialiser dans l’étude du coran. Même impression chez Mouchid Atiba qui dit être dans des recherches depuis longtemps, avec des procédures dans plusieurs autres universités arabes sans succès. « Je n’espérais pas pour l’Egypte lorsqu’ils m’ont appelé. Je rends simplement grâce à Dieu », a-t-il confié. Il appelle ses frères et sœurs béninois à toujours chercher à acquérir la connaissance qui reste et demeure la clé de l’illumination. Ces étudiants promettent d’être sages et assidus afin d’atteindre l’objectif pour lequel ils vont en terre égyptienne. Cette opportunité est une joie pour leurs parents qui n’ont pas manqué de formuler des prières à l’intention des autorités égyptiennes.

 Opportunité

 Chaque année, l’Égypte offre un certain nombre de bourses aux jeunes béninois pour étudier dans les institutions comme Al-Azhar Al-Sharif et dans les universités égyptiennes. A en croire Ragaa Elwakeel, ambassadeur de la République arabe d’Egypte, il existe différentes catégories de bourses à l’université et au secondaire avec des spécialités et des domaines variés et dans différentes langues telles que l’arabe, le français et l’anglais. En dehors de ces sept boursiers de Al-Azhar Al-Sharif, le ministère de l’Enseignement supérieur égyptien a offert plusieurs bourses cette année aux étudiants béninois pour poursuivre leurs études dans différents domaines en Egypte. « Il est important que les citoyens béninois le sachent afin de se rapprocher de nous et de postuler. Il y a des universités spécialisées dans les études de droit, politique, économie, commerce… en français, anglais et arabe », a-t-elle informé. 

Par ailleurs, l'Égypte envoie une délégation annuelle de cheikhs d'Al-Azhar, depuis les années 1970 au Bénin. Cette délégation qui est aujourd’hui sur le terrain, compte quinze cheikhs d'Al-Azhar qui enseignent la langue arabe et les études religieuses dans des écoles au Bénin, dans les communes comme Nikki, Porto Novo, Cotonou, et Péréré■