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Rapports du Bénin sur les changements climatiques: Les groupes thématiques formés sur les directives

Environnement
Mettre le Bénin au diapason des autres Etats afin de communiquer régulièrement ses émissions de gaz à effet de serre suivant les standards en vogue Mettre le Bénin au diapason des autres Etats afin de communiquer régulièrement ses émissions de gaz à effet de serre suivant les standards en vogue

Les groupes thématiques impliqués dans l’élaboration de la quatrième Communication nationale et du deuxième Rapport biennal actualisé du Bénin sur les changements climatiques (projet Cn4-Rba2) bénéficient, du 30 octobre au 5 novembre prochain à Lokossa, d’une formation appuyée par l’Initiative de Renforcement des capacités pour la transparence (Cbit) du Fonds pour l’environnement mondial.

Par   Désiré C. VIGAN A/R Mono-Couffo, le 03 nov. 2023 à 03h17 Durée 4 min.
#Rapports du Bénin #les changements climatiques

Renforcer les capacités institutionnelles et techniques afin de permettre d'ici 2024, au Bénin, de préparer ses rapports à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques selon le cadre de transparence de l'Accord de Paris. Ceci, en y intégrant les inventaires des sources et puits d'émissions de gaz à effet de serre mais aussi des composantes améliorées dans les secteurs de l'énergie, de l'agriculture, de la foresterie et d’autres affectations des terres. C’est une tradition qui se perpétue depuis que le Bénin est astreint à soumettre à la Conférence des Parties ses communications nationales tous les quatre ans et ses rapports biennaux actualisés. Le ministère en charge du Cadre de vie et des Transports qui pilote le projet d’élaboration de la quatrième Communication nationale et du deuxième Rapport biennal actualisé du Bénin sur les changements climatiques (projet Cn4-Rba2) a tenu à honorer la tradition en conviant à Lokossa, du 30 octobre au 5 novembre, les membres des cinq groupes thématiques. Ceci, pour se mettre à jour, bénéficier de l’expertise de Paolo Prosperi, consultant de l’Initiative de Renforcement des Capacités pour la Transparence (Cbit) pour les secteurs de l'énergie, de l'agriculture, de la foresterie et d’autres affectations des terres du Fonds pour l’environnement mondial. L’accompagnement de la Cbit est salué en ce qu’il va permettre aux groupes thématiques du Bénin de s’imprégner des exigences de transparence de l'Accord de Paris. Entre autres, ils seront formés à la méthodologie d’inventaire des gaz à effet de serre, à l’utilisation des outils numériques et aux directives de la Ccnucc et du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du Climat.

Le directeur général de l’Environnement et du Climat, Martin Pépin Aïna, représentant le ministre en charge du Cadre de vie et des Transports, confirme qu’il est important de former les membres des groupes thématiques parce que « les directives changent tout le temps» de même que les visages dans les groupes thématiques, en raison des mutations qui interviennent au niveau des ministères sectoriels. Martin Pépin Aïna ajoute qu’il faut recycler les acteurs du fait de l’évolution des pratiques et des données. « Il faut former sur les nouveaux paramètres qui participent au réchauffement climatique et qui sont des paramètres soit ignorés, soit des paramètres qui n'ont pas été renseignés par le passé parce qu'on n'avait pas les outils nécessaires », souligne-t-il.

C’est une question de responsabilité, estime Oscar Teka, enseignant-chercheur en climatologie appliquée et gestion des ressources naturelles, à la Faculté des sciences agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi. Pour l’universitaire, en signant la convention-cadre des Nations Unies, en plus de la ratification de l'accord de Paris, le Bénin se doit de s’imprégner des Nouvelles dynamiques, se mettre au diapason des autres Etats-parties afin de communiquer régulièrement ses émissions de gaz à effet de serre suivant les standards en vogue.