Alain Orounla, ministre de la Communication et de la Poste : « Le Bénin n’a pas un problème de liberté ni de démocratie »
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Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 09 nov. 2020
à
15h22
Le ministre de la Communication et de la Poste, Alain Orounla, s’oppose à tout commentaire visant à critiquer l’état de liberté et de démocratie au Bénin. Il en veut pour preuve la tenue de la marche des femmes de l’opposition le 31 octobre dernier.
Intervenu dans l’émission ''90 minutes pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 8 novembre 2020, le ministre porte-parole du gouvernement a apporté des clarifications.
« Une marche, annoncée comme le fruit de l’organisation de certaines forces dites de l’opposition et de la résistance qui se croyaient en posture de menacer le régime et démontrer son impopularité, a été autorisée. C’est la preuve que le Bénin est, reste et demeurera un État de droit, un État dans lequel les libertés publiques, individuelles, sont respectées et renforcées et qu’on encadre toute manifestation qui, a priori ne paraît pas en phase avec ce que veut le gouvernement qui s’est fait le devoir et l’obligation de faire respecter notre constitution qui est une constitution d’un État démocratique », a expliqué le ministre de la Communication et de la Poste, Alain Orounla sur la radio nationale, ce dimanche 8 novembre 2020.
Pour le ministre porte-parole du gouvernement, l’autorisation de la marche montre à bon escient que le Bénin n’a pas de problème de liberté ni de démocratie. Bien au contraire, précise Alain Orounla, le gouvernement s’est engagé à renforcer l’Etat de droit et à consolider la démocratie. « C’est cette démonstration que nous faisons tous les jours en permettant aux gens de dénoncer sans être inquiétés », indique le ministre.